Le “désaccord politique entre le Maroc et l’Algérie au sujet de la question du Sahara demeure une entrave à la coopération anti-terroriste bilatérale et régionale”, affirme mercredi le rapport du Département d’État sur le terrorisme dans le monde, insistant sur le rôle stabilisateur du Maroc dans la région et en Afrique subsaharienne.
“Le Maroc, un allié majeur (des États-Unis) hors OTAN, est un partenaire stable exemple de sécurité”, explique le rapport américain sur le terrorisme dans le monde pour l’année 2017.
Le Département d’État rappelle que Rabat “assure la formation de responsables sécuritaires, militaires et de police des pays subsahariens et participe activement à l’initiative sécurité et défense dans le cadre 5+5 qui traite des questions sécuritaires dans le pourtour méditerranéen”.
En Afrique, détaille le rapport, la projection stabilisatrice du Maroc s’appuie sur une approche d’ensemble en matière de lutte antiterroriste, combinant à la fois des mesures vigilantes de sécurité, une coopération régionale et internationale et des politiques de lutte contre la radicalisation.
En 2017, les efforts de lutte antiterroriste du Maroc ont permis d’atténuer efficacement le risque de terrorisme, même si le pays continuait à faire face à des menaces sporadiques, en grande partie de petites cellules terroristes indépendantes, dont la majorité s’inspirait ou était affiliée à “l’Etat islamique”.
Le Département d’État rappelle aussi que le Maroc abrite l’Exercice combiné maroco-américain “African Lion”, est membre actif du partenariat de lutte antiterroriste transsaharienne et copréside avec les Pays-Bas le Forum Global pour la lutte anti-terroriste (GCTF).