L’opération Désarmement-démobilisation-réinsertion (DDR) avec l’ONU, continuent dans le nord du Mali. Environ 1 500 combattants de l’ex-rébellion et des groupes armés proches de Bamako ont déposé les armes, dans trois localités du nord du Mali. Le processus se poursuit.
Plus de 30 000 combattants sont Concernés par le DDR a déclaré le président de la commission nationale, Zahabi Sidi Ould Mohamed.
Les premiers à déposer les armes sont les combattants d’une unité mixte, notamment composée de combattants de l’ex-rébellion (la CMA) et ceux des groupes armés proches de Bamako.
A ceux-là, il faut ajouter les combattants de groupes armés dissidents, mais qui ont accepté d’intégrer le processus de paix.
L’opération connaissait des difficultés comme le refus malien d’intégrer des combattants aux grades supérieurs ou des éléments de groupes dissidents n’ont pas été autorisés par la CMA (ex-rébellion) à rentrer dans la ville de Kidal pour le désarmement, problème résolu selon les responsables.
L’accord de paix et de réconciliation au Mali, de 2015, issu du processus d’Alger, et dont l’application a accusé des retards, permet par ce processus de DDR, aux anciens combattants des groupes signataires de rendre leurs armes pour intégrer l’armée régulière ou bien bénéficier d’un programme de soutien à la réinsertion dans la vie civile.
L’exécution du programme DDR est censée constituer une nouvelle étape importante vers le retour de la stabilité dans le nord du Mali, qui était tombé sous la coupe de groupes terroristes qui ont été ensuite défaits à la faveur d’une intervention militaire internationale.