L’agence de presse officielle Suna, citant le ministère de la Santé, a fait état dimanche soir de sept morts et 181 blessés en marge des manifestations, contre les militaires au pouvoir, sans détailler les circonstances des décès.
Les forces de sécurité, appuyées par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF), ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles réelles sur les manifestants.
Par ailleurs, trois corps ont été découverts lundi à Omdourman, une ville voisine de Khartoum.
A l’appel du principal mouvement de la contestation, des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté à travers le pays pour la remise du pouvoir aux civils.
Un Conseil militaire de transition s’est accaparé du pouvoir après la destitution en avril du président Omar el-Béchir.
Citant le ministère de la Santé, l’agence de presse officielle Suna a fait état de sept morts et 181 blessés, dont 27 par balles, dans les manifestations de dimanche, sans détailler les circonstances des décès.
L’agence a ajouté que dix membres des forces régulières ont été blessés, dont trois paramilitaires des RSF touchés par balle.
Auparavant, un comité de médecins proche de la contestation avait fait état de cinq morts dans le pays. « Il y a également de nombreux blessés graves touchés par les balles des milices du Conseil militaire », d’après la même source.
Le numéro deux du Conseil a affirmé de son côté que des « snipers » avaient tiré près d’un hôpital militaire d’Omdourman.
« Ils ont tiré sur trois paramilitaires des RSF et sur peut-être cinq ou six citoyens », a dit le général Mohammed Hamdan Daglo, lors d’une allocution retransmise à la télévision publique.