Un bilan provisoire fait état d’au moins neuf morts par des miliciens au Nord-Kivu et en Ituri, en République démocratique du Congo.
Cette tuerie est attribuée aux groupes armés des Forces démocratiques alliés (ADF), accusés du massacre de plus de 500 personnes depuis novembre.
A Beni, l’armée a présenté à la presse vingt membres présumés de groupes armés, dont sept membres présumés des ADF (quatre Ougandais et trois Congolais), et des combattants présumés de groupes armés locaux.
A l’origine, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais qui se sont repliés dans l’est de la RDC en 1995.