Au moins un million d’Ethiopiens ont perdu leurs récoltes en raison de l’invasion acridiennes ce qui va augmenter à 11 millions le nombre d’Ethiopiens souffrant de la faim au premier semestre 2021.
L’invasion acridienne, la pire de l’histoire de l’Ethiopie, a aggravé le risque de la famine au milieu du conflit continu au Tigray et de la pandémie de COVID-19.
Un autre évènement ayant marqué l’actualité en Ethiopie étant l’offensive de l’armée fédérale éthiopienne, début novembre, contre les dissidents du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF), parti qui dirige l’Etat régional du Tigray, suite à l’attaque par les forces rebelles d’un poste du Commandement Nord de l’armée éthiopienne et la prise en otage de plusieurs militaires, dont des officiers supérieurs.
Après plus de trois semaines, le gouvernement fédéral a annoncé la fin de l’opération dite de «maintien de l’ordre» dans cette région dissidente après que l’armée fédérale ait pris le contrôle de Mekelle, la capitale de l’Etat régional et d’autres villes et localités du Tigray.
Le Premier ministre Abiy Ahmed avait promis que les opérations militaires «cesseront dès que la junte criminelle sera désarmée, l’administration légitime de la région rétablie et les suspects appréhendés et traduits en justice».
L’ONU demande 156 millions de dollars pour aider à subvenir aux besoins des dizaines de milliers de réfugiés éthiopiens qui ont fui les combats dans la région du Tigré.
Cet appel à une aide financière « doit aussi permettre de renforcer les préparatifs pour recevoir d’autres réfugiés dans d’autres pays de la région au cas où il y aurait d’autres mouvement de réfugiés », a précisé le porte-parole du HCR.
Quelque 52.000 personnes ont fui le Tigré pour l’est du Soudan ces six dernières semaines.