L’organisation du premier Forum contre la traite des êtes humains, qui s’est déroulé du 13 au 15 février 2008 à Vienne, dans le cadre de l’initiative mondiale de l’ONU pour combattre la traite des êtres humains (UN.GIFT) vient de mettre en relief l’étendue et la gravité de cette nouvelle forme d’esclavage moderne.
Ce Forum s’assigne comme objectif de renforcer l'action au niveau de la prévention et de la répression des réseaux criminels organisés impliqués. Il vise à créer une alliance mondiale contre la traite des êtres humains à travers la mise en œuvre d'une stratégie de dimension mondiale fondée sur la coopération entre tous les intervenants étatiques, les organisations internationales, les fondations et les ONG.
Le Sahel, à l’instar des autres régions d’Afrique, est frappé de plein fouet par ce fléau. Les conflits, les guerres, les attaques terroristes et criminelles, la vulnérabilité de plusieurs franges de la population rendent ce marché très florissant. Cet état de fait profite impunément aux organisations criminelles qui s’activent dans la région clandestinement ou sous différents prétextes fallacieux.
La traite des êtres humains est devenue de nos jours une réalité économique, humaine et sociale qui interpelle de plus en plus la communauté internationale pour faire face à ce nouveau phénomène à échelle industrielle qui va en s’agrandissant.
Le Comité Spécial des Nations Unies chargé de l’élaboration du protocole additionnel à la Convention contre la criminalité organisée, relatif à la traite des personnes a adopté une définition internationale de la traite des êtres humains qui trace précisément les contours de ce phénomène devenu mondial et met tout le monde devant ses responsabilités.
Ainsi, l’article 3 du Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants stipule que « la traite des personnes désigne le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d’exploitation. L’exploitation comprend, au minimum, l’exploitation de la prostitution d’autrui ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues à l’esclavage, la servitude ou le prélèvement d’organes ».
Exploitation sexuelle, travail forcé, esclavage domestique, prélèvement d’organes, les formes du crime de la traite sont de plus en plus multiples et portent gravement atteinte aux droits fondamentaux de la personne et à la dignité humaine.
Ceci étant, force est de constater qu’il ne s’agit nullement d’un phénomène isolé, mais bel et bien d’une criminalité transnationale organisée et en pleine expansion. De nos jours, la traite des êtres humains est devenue un commerce très juteux aux ramifications denses et complexes qui rapporte chaque année environ 32 milliards de dollars selon les estimations de l’Organisation Internationale du Travail.
La ramification des organisations criminelles, les lacunes et disparités législatives des Etats et la clandestinité du phénomène rendent extrêmement difficile la prise en compte des victimes de ce fléau. La vulnérabilité économique, la pauvreté grandissante, l’instabilité économique et politique et l’aspiration légitime à des conditions de vie meilleures sont des facteurs déterminants qui expliquent, en grande partie, la croissance extraordinaire du trafic des êtres humains dans le monde. S’y ajoutent la demande de la main d’ouvre à bas prix et l’accroissement des réseaux mafieux à connexion transnationales qui font des êtres humains leur fond de commerce et le malheur des africains leur source d’enrichissement.
La lutte contre le trafic des êtres humains au Sahel passe inéluctablement par le maintien de la paix et de la sécurité dans la région, la réhabilitation l’accélération de la cadence du développement socio-économique dans les pays du Sahel. Tout en misant sur l’aspect sécuritaire, la communauté internationale est appelée à accorder plus d’importance aux dimensions socio-économiques dans la région en apportant l’aide nécessaire pour viabiliser le tissu socio-économique et générer une croissance équitable et durable.
Le Sahel, à l’instar des autres régions d’Afrique, est frappé de plein fouet par ce fléau. Les conflits, les guerres, les attaques terroristes et criminelles, la vulnérabilité de plusieurs franges de la population rendent ce marché très florissant. Cet état de fait profite impunément aux organisations criminelles qui s’activent dans la région clandestinement ou sous différents prétextes fallacieux.
La traite des êtres humains est devenue de nos jours une réalité économique, humaine et sociale qui interpelle de plus en plus la communauté internationale pour faire face à ce nouveau phénomène à échelle industrielle qui va en s’agrandissant.
Le Comité Spécial des Nations Unies chargé de l’élaboration du protocole additionnel à la Convention contre la criminalité organisée, relatif à la traite des personnes a adopté une définition internationale de la traite des êtres humains qui trace précisément les contours de ce phénomène devenu mondial et met tout le monde devant ses responsabilités.
Ainsi, l’article 3 du Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants stipule que « la traite des personnes désigne le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d’exploitation. L’exploitation comprend, au minimum, l’exploitation de la prostitution d’autrui ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues à l’esclavage, la servitude ou le prélèvement d’organes ».
Exploitation sexuelle, travail forcé, esclavage domestique, prélèvement d’organes, les formes du crime de la traite sont de plus en plus multiples et portent gravement atteinte aux droits fondamentaux de la personne et à la dignité humaine.
Ceci étant, force est de constater qu’il ne s’agit nullement d’un phénomène isolé, mais bel et bien d’une criminalité transnationale organisée et en pleine expansion. De nos jours, la traite des êtres humains est devenue un commerce très juteux aux ramifications denses et complexes qui rapporte chaque année environ 32 milliards de dollars selon les estimations de l’Organisation Internationale du Travail.
La ramification des organisations criminelles, les lacunes et disparités législatives des Etats et la clandestinité du phénomène rendent extrêmement difficile la prise en compte des victimes de ce fléau. La vulnérabilité économique, la pauvreté grandissante, l’instabilité économique et politique et l’aspiration légitime à des conditions de vie meilleures sont des facteurs déterminants qui expliquent, en grande partie, la croissance extraordinaire du trafic des êtres humains dans le monde. S’y ajoutent la demande de la main d’ouvre à bas prix et l’accroissement des réseaux mafieux à connexion transnationales qui font des êtres humains leur fond de commerce et le malheur des africains leur source d’enrichissement.
La lutte contre le trafic des êtres humains au Sahel passe inéluctablement par le maintien de la paix et de la sécurité dans la région, la réhabilitation l’accélération de la cadence du développement socio-économique dans les pays du Sahel. Tout en misant sur l’aspect sécuritaire, la communauté internationale est appelée à accorder plus d’importance aux dimensions socio-économiques dans la région en apportant l’aide nécessaire pour viabiliser le tissu socio-économique et générer une croissance équitable et durable.