American Heritage Foundation: le Front Polisario soutenu par l’Algérie menace toujours la stabilité de la région

Les milices armées du Front Polisario soutenues par l’Algérie menacent toujours la stabilité de la région, a confirmé « l’American Heritage Foundation », spécialisée dans la recherche et les études au Moyen-Orient. 

Le même rapport indique que les responsables du Département d’Etat américain affirment également que l’indépendance du Sahara n’est «pas une option réaliste» et que l’autonomie du Sahara marocain sous souveraineté marocaine est «la seule voie réaliste» pour résoudre ce conflit régional.

De plus, comme le note le rapport de la Fondation américaine, les résolutions de l’ONU elles-mêmes louent également les efforts marocains comme « sérieux et crédibles » pour résoudre le conflit.

Pour l’ancien chef adjoint des services du renseignement israéliens le « Mossad » et membre actuel de la Knesset M. Ram Ben Barak, la coopération contre « le terrorisme mondial dirigé par l’Iran » a révélé que des éléments du «Hezbollah» libanais, fidèle à Téhéran, ont déjà réussi à «infiltrer» la région du Sahara et formé les milices armées du front séparatiste «Polisario».

Il a également souligné que le front «Polisario» reçoit un «soutien officiel» de l’Iran et du Hezbollah libanais en matière de formation et d’armements dans les camps de Tindouf, en Algérie. 

Cette aide se faisait via un membre de l’ambassade d’Iran en Algérie, Amir Mousavi, ancien membre des Gardiens de la révolution iranienne et directeur de l’Institut d’études stratégiques de Téhéran, alors attaché culturel à cette ambassade.

Le chef du mouvement séparatiste, agissant sous les ordres du régime algérien, adopte toujours un discours antisémite en qualifiant même des eurodéputés de « sionistes».

Rien d’étonnant à cette animosité acharnée quand on sait que Brahim Ghali avait promptement envoyé ses condoléances discrètes aux iraniens après la mort du général Qassem Soleimani, dans une frappe américaine  en janvier 2020, de crainte d’irriter l’establishment américain.

C’est en effet le général Qassem Soleimani qui donnait l’ordre d’envoyer, par le biais du Hezbollah libanais, des officiers iraniens dans les camps de Tindouf pour encadrer et former les milices du polisario.

Des connexions discrètes qui avaient amené, en septembre 2018, le diplomate iranien Amir Moussaoui à quitter son poste à Alger après les révélations sur son rôle d’intermédiaire entre le Hezbollah et le Front Polisario.

Outre des pratiques esclavagistes dans les camps de Tindouf, signalées par des ONG de défense des droits humains, le polisario et certaines personnes algériennes, s’adonnent également au trafic de drogues et d’armes dans la région du Sahel et à destination de l’Europe.

Plusieurs analyses qui soulignent la collusion avérée de l’organisation mafieuse du polisario avec le terrorisme islamiste, rappellent qu’Adnan Abu Walid  Al-Sahrawi, l’un des membres fondateurs du groupe Etat Islamique du Grand Sahara, lié à Daech, est né et a grandi à Tindouf.

A souligner également le cas du colombien Iván Roberto Duque Gaviria, alias « Ernesto Báez » et ancien chef du principal groupe paramilitaire dissous, qui était en relation directe et étroite avec des membres du Polisario s’activant en Amérique latine.

Les connexions terroristes du polisario au Sahel se sont confirmées également par l’annonce du Département d’Etat américain, d’une offre de 5 millions de dollars pour des informations permettant d’identifier ou de localiser Adnan Abou Walid al-Sahraoui, ancien membre du front séparatiste polisario, devenu dirigeant de l’organisation terroriste État islamique dans le Grand Sahara (EIGS).