Depuis quelques mois, c’est l’effervescence au sein de la cellule « Sahel » de la Centrale américaine de renseignement extérieur (CIA). En effet, après des mois de travail acharné, les espions US seraient sur le point de pouvoir boucler -enfin- une cartographie du risque terroriste global dans le Sahel, enrichie par de l’imagerie satellite de haute précision.
Depuis quelques mois, c’est l’effervescence au sein de la cellule « Sahel » de la Centrale américaine de renseignement extérieur (CIA). En effet, après des mois de travail acharné, les espions US seraient sur le point de pouvoir boucler -enfin- une cartographie du risque terroriste global dans le Sahel, enrichie par de l’imagerie satellite de haute précision.
Un rapport complet devrait être remis dans les semaines qui viennent au futur directeur adjoint de la CIA Michael Morell ainsi qu’aux autres dirigeants du renseignement US impliqués dans la lutte anti-terroriste (NSA,DIA,ONI, etc..) . L’enjeu est de taille, car ce document de référence permettra de définir à la fois la stratégie qui sera poursuivie par la communauté du renseignement US dans la zone, mais également les …financements y afférents, qui devraient être non-négligeables. Ces derniers doivent néanmoins être validés par une sous- commission du Sénat US, réputée intraitable, d’où l’importance d e produire un document très convaincant, surtout en ces temps de disette budgétaire et de crise financière. En effet, d’après une source proche de la centrale américaine, plusieurs carences seraient apparues dans la stratégie actuelle ainsi que celle adoptée par l’AFRICOM, notamment au niveau des sources locales et du traitement de l’information issue de l’imagerie satellitaire. Comme souvent, il est reproché aux limiers du renseignement américain de trop compter sur la technologie et d ‘avoir négligé les relais humains, ainsi que l’infiltration des organisation cibles. Il faut dire que l’infiltration de groupes liés à Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) relève de la gageure, voire de l’utopie, car la nébuleuse du terrorisme islamiste opérant dans le Sahel a reproduit les règles strictes mises en place par sa « marraine » dirigée par Oussama Ben Laden et Ayman al Zawahiri, à savoir des microcellules indépendantes , et une organisation en « râteau », où il n’existe pas d’unité centralisatrice de l’information. C’est donc surtout sur le terrain de la maîtrise de l’espace, du renforcement des états faibles, et de la propagande anti-islamiste que le document devrait concentrer ses efforts, sans négliger la nécessité de lutter plus efficacement contre le narcotrafic en provenance d’Amérique du sud, qui est en passe de devenir une source de diversification des revenus utilisés par les groupes terroristes. A cet égard, la DEA a été consulté par la CIA afin de faire bénéficier l’agence de son expérience d’implantation dans les pays du golfe de Guinée. Cette coopération inédite, entre des agences souvent présentées comme rivales (en réalité la CIA regarde toujours de haut les autres structures de l’Etat qui pourraient empiéter sur son périmètre) est dictée par un impératif absolu émanant directement de la maison blanche : endiguer le terrorisme et le narcotrafic dans le Sahel est l’objectif N°1 de Barack Obama en Afrique.
Un rapport complet devrait être remis dans les semaines qui viennent au futur directeur adjoint de la CIA Michael Morell ainsi qu’aux autres dirigeants du renseignement US impliqués dans la lutte anti-terroriste (NSA,DIA,ONI, etc..) . L’enjeu est de taille, car ce document de référence permettra de définir à la fois la stratégie qui sera poursuivie par la communauté du renseignement US dans la zone, mais également les …financements y afférents, qui devraient être non-négligeables. Ces derniers doivent néanmoins être validés par une sous- commission du Sénat US, réputée intraitable, d’où l’importance d e produire un document très convaincant, surtout en ces temps de disette budgétaire et de crise financière. En effet, d’après une source proche de la centrale américaine, plusieurs carences seraient apparues dans la stratégie actuelle ainsi que celle adoptée par l’AFRICOM, notamment au niveau des sources locales et du traitement de l’information issue de l’imagerie satellitaire. Comme souvent, il est reproché aux limiers du renseignement américain de trop compter sur la technologie et d ‘avoir négligé les relais humains, ainsi que l’infiltration des organisation cibles. Il faut dire que l’infiltration de groupes liés à Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) relève de la gageure, voire de l’utopie, car la nébuleuse du terrorisme islamiste opérant dans le Sahel a reproduit les règles strictes mises en place par sa « marraine » dirigée par Oussama Ben Laden et Ayman al Zawahiri, à savoir des microcellules indépendantes , et une organisation en « râteau », où il n’existe pas d’unité centralisatrice de l’information. C’est donc surtout sur le terrain de la maîtrise de l’espace, du renforcement des états faibles, et de la propagande anti-islamiste que le document devrait concentrer ses efforts, sans négliger la nécessité de lutter plus efficacement contre le narcotrafic en provenance d’Amérique du sud, qui est en passe de devenir une source de diversification des revenus utilisés par les groupes terroristes. A cet égard, la DEA a été consulté par la CIA afin de faire bénéficier l’agence de son expérience d’implantation dans les pays du golfe de Guinée. Cette coopération inédite, entre des agences souvent présentées comme rivales (en réalité la CIA regarde toujours de haut les autres structures de l’Etat qui pourraient empiéter sur son périmètre) est dictée par un impératif absolu émanant directement de la maison blanche : endiguer le terrorisme et le narcotrafic dans le Sahel est l’objectif N°1 de Barack Obama en Afrique.