Plus de 300 éléments du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), qui menaient une incursion depuis huit jours dans le nord du pays, ont été éliminés le samedi par l’armée tchadienne. Cinq militaires tchadiens ont été également tués dans ces affrontements et 36 autres blessés.
L’armée a indiqué également que 150 rebelles ont été faits prisonniers, dont trois responsables, et plusieurs véhicules ainsi que des armes et munitions ont été saisis.
Le FACT a lancé une offensive depuis ses bases arrières situées en Libye.
L’Union des forces de la résistance (UFR), un autre groupe armé, composé de membres appartenant à l’ethnie du président Déby, a affirmé dimanche dans un communiqué qu’il apportait son soutien au FACT, mais sans préciser s’il avait lui-même lancé ses combattants dans la bataille.
En 2019, une incursion tentée dans le nord-est par l’UFR, depuis la Libye, avait été stoppée par des frappes aériennes françaises.
Samedi, le gouvernement avait affirmé que l’offensive rebelle, dans les provinces du Tibesti et du Kanem, avait « pris fin ». Mais des combats ont repris dimanche en fin d’après-midi, selon le porte parole de l’armée le général Bermandoa. « La situation est calme en ce moment sur le front, il ne se passe rien », a-t-il ajouté lundi matin.