Les systèmes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme souffrent de faiblesses importantes en Afrique du Sud, révèle un rapport du Groupe d’action financière (GAFI).
Dans ce document, le Trésor national et le Centre de l’intelligence financière (FIC) ont indiqué que l’évaluation mutuelle de l’Afrique du Sud a été menée par une équipe dirigée par le Fonds monétaire international et comprend des responsables du Groupe anti-blanchiment d’Afrique orientale et australe et des pays membres du GAFI.
Ils estiment que l’Afrique du Sud devait prendre des mesures correctives dans les 18 mois pour remédier aux lacunes identifiées dans le rapport d’évaluation mutuelle.
Le gouvernement a été informé des résultats de l’évaluation, le 1er septembre dernier et a reconnu les conclusions et les faiblesses contenues dans le rapport, relève-t-on. «Le gouvernement est pleinement déterminé à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le rapport et à renforcer l’ensemble du système d’enquête sur les crimes financiers, y compris la lutte contre la corruption», souligne la même source.