Les Forces armées nigériennes (FAN) ont neutralisé 14 terroristes à Torodi, dans la région de Tillabéri, lors d’une série d’opérations menées cette semaine, selon l’Agence nigérienne de presse ANP.
Le bulletin des opérations des FAN de cette semaine fait ressortir que des opérations menées à Dirkou (région d’Agadez) et à Torodi (Région de Tillabéri) ont fait 14 terroristes neutralisés à Torodi, 3 bandits armés arrêtés, 31 orpailleurs clandestins interceptés dans la zone de Dirkou et d’importants matériels saisis, précise la même source.
«Les forces armées nigériennes mènent sans discontinuer les opérations de sécurisation et de lutte contre le terrorisme sur le territoire national. On note un calme relatif sur la quasi-totalité des zones d’opérations» relève le bulletin des FAN.
Cependant, fait savoir le bulletin, des opérations menées dans le nord du pays au cours de la semaine par les zones de défense N°2 et 8 de la région d’Agadez ont permis d’arrêter trois bandits armés, d’intercepter 31 orpailleurs clandestins, de saisir du matériel d’orpaillage, des munitions, des armes, 10 véhicules et une importante quantité de carburant.
Dans la région de Tillabéri, le bilan des opérations fait état de 14 terroristes neutralisés, 2 suspects interpellés, 33 motos saisies, et de 5 plots logistiques détruits.
Le président nigérien Mohamed Bazoum a réitéré vendredi son offre de « main tendue » aux combattants des groupes armés souhaitant se repentir, lors d’une visite dans le sud-ouest du pays.
« J’ai toujours dit que notre porte est ouverte. Qu’ils renoncent à cette vie qui ne les mène nulle part, qui n’a pas de sens, qui ne rime absolument à rien », a déclaré le chef de l’Etat, devant les populations de la ville de Torodi non loin de la frontière avec le Burkina Faso.
Selon la télévision publique, le ministre nigérien de l’Intérieur, Hamadou Adamou Souley et des représentants de l’ONU ont visité la semaine dernière un futur centre de « réinsertion sociale d’ex-combattants de groupes armés ».
Le sud-ouest nigérien se situe dans la zone dite « des trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali.
Cette zone est devenue le théâtre des attaques de groupes jihadistes affiliés à l’Etat islamique ou al Qaeda.