Les Etats Unis d’Amérique ont dit être « profondément attristés » par les violences qui ont eu lieu dans les régions de Bandiagara et de Gao au Mali le week-end dernier, entraînant la mort de plus de 130 civils.
« Ce développement intervient à un moment où la violence en cours à Ménaka a également tué de nombreux civils et déplacé des milliers d’autres », a déclaré mercredi le porte-parole du département d’Etat, Ned Price, dans un communiqué.
« Les États-Unis se tiennent aux côtés du peuple malien face à ces actes grotesques de violence contre les populations civiles, et nos pensées vont aux familles des personnes tuées », a indiqué M. Price.
« Nous souhaitons un prompt rétablissement aux personnes blessées, et nous continuerons à travailler avec les partenaires internationaux responsables du Mali pour construire un avenir meilleur et plus pacifique pour tous les Maliens », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a également condamné fermement mercredi les attaques meurtrières perpétrées par des groupes extrémistes dans le centre du Mali, tout en appelant les autorités à mener une enquête « rapide » pour traduire les assaillants devant la justice.
Plus de 130 civils ont été tués dans des attentats terroristes à Diallassagou, Diaweli et Deguessagou dans le cercle de Bankass, au centre du Mali, selon l’agence malienne de presse (AMAP).
M. Guterres a, en outre, appelé les autorités maliennes à redoubler d’efforts pour ramener la paix et la stabilité au Mali, tout en réitérant la disponibilité des Nations unies et de sa Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation au Mali (MINUSMA) à soutenir ces efforts.
Avec le départ de la force spéciale Barkhane, la situation sécuritaire se détériore de plus en plus au Mali.
Barkhane est une opération militaire française, menée au Sahel pour lutter contre les groupes armés islamistes, affiliés à l’ETAT islamique ou à Al Qaeda.