« La capture de l’État était une attaque contre notre démocratie et violait les droits de chaque homme, femme et enfant dans ce pays », selon les propos du président Cyril Ramaphosa, qui a reçu mercredi la cinquième et dernière partie du rapport de la Commission judiciaire d’enquête sur la corruption.
Le chef de l’État a ajouté que « grâce aux différents rapports publiés par la commission, nous avons compris ce qui s’est passé, qui était impliqué et quel effet la capture de l’État a eu sur notre État, notre économie et notre société ».
Le rapport publié mercredi au bout de quatre ans d’enquête sur la corruption d’Etat en Afrique du Sud, lors des mandats de l’ancien président Jacob Zuma, indique que son successeur Cyril Ramaphosa aurait pu agir contre ces méfaits en tant que vice-président.
Plus de 300 témoins et l’examen de centaines de documents compromettants qui ont abouti à la mise en cause de près de 1.500 personnes par une commission ad hoc, présidée par le juge Raymond Zondo, le constat, qui s’étale sur 5.000 pages, est accablant. Les montants détournés atteignent les milliards d’euros.