Le gouvernement fédéral et les rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF) ont conclu un accord pour mettre fin au conflit dans le Nord du pays.
Ils sont parvenus à un accord de paix suite aux négociations menées sous l’égide de l’Union africaine après dix jours d’intenses consultations à Pretoria, en Afrique du Sud.
«Le gouvernement fédéral et le TPLF ont formellement convenu de la cessation des hostilités, ainsi que d’un désarmement systématique, ordonné, harmonieux et coordonné. En outre, l’accord prévoyait également le rétablissement de l’ordre public, la restauration des services, un accès sans entrave aux fournitures humanitaires et la protection des civils, en particulier des femmes, des enfants et d’autres groupes vulnérables», selon la presse.
Par ailleurs, les rebelles de la région éthiopienne du Tigré ont accusé vendredi l’armée d’Ethiopie d’avoir mené la veille une frappe de drone sur des civils malgré la cessation des hostilités conclue le 2 novembre à Pretoria.
« Un drone éthiopien a attaqué des civils hier à Maychew, au Tigré », a affirmé sur Twitter Kindeya Gebrehiwot, un porte-parole des autorités rebelles, faisant également état de « bombardements d’artillerie sur la ville ayant tué et blessé des civils ».
Il a ajouté que « cela s’est passé après la signature de l’accord de paix à Pretoria », conclu entre le gouvernement fédéral éthiopien et les rebelles tigréens, sous l’égide de l’Union africaine (UA).
Ces informations n’ont pu être vérifiées de source indépendante, l’accès au nord de l’Ethiopie étant interdit aux journalistes et les réseaux de télécommunications très aléatoires au Tigré, quasi-coupé du monde depuis plus d’un an.