Au moins une quarantaine de personnes ont trouvé la mort dans le conflit qui oppose les communautés Mbole et Lengola dans la commune urbano-rurale de Lubunga à Kisangani (Tshopo), en République Démocratique du Congo (RDC).
Plusieurs autres personnes sont portées disparues depuis le 6 avril dernier, date de la résurgence des hostilités.
Plusieurs personnes ont trouvé refuge au bureau communal de Kisangani. Accompagnée d’acteurs humanitaires, Bernadette Furaha, ministre provinciale de la santé et affaires humanitaires, est allée à leur rencontre dimanche dernier.
Un bilan faisait état de neuf morts dont deux enfants, cinq blessés graves et des dégâts matériels lors de l’attaque qui a visé le village de Yosso. Plusieurs maisons ont également été incendiées.
Six cadavres ont été acheminés à la morgue de l’hôpital de Ndjili dans l’est de Kinshasa, mais les « trois autres étaient en morceaux » et « il y a pas moyen de regrouper » leurs restes, a expliqué de son côté Jean Bedel Mulele, chef coutumier de Kie, un village voisin.
« C’étaient les Mobondo qui ont attaqué », a-t-il indiqué sans plus de détails. « Mobondo » est le nom donné aux assaillants des membres de la communauté Yaka.