La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali a annoncé le début de son retrait de deux de ses camps situés dans la région de Kidal, une zone marquée par une escalade militaire entre divers acteurs armés en lutte pour le contrôle du territoire.
Dans un contexte tendu, la Minusma a lancé le processus de retrait de ses bases dans la région de Kidal, en commençant par Tessalit et Aguelhok, selon un communiqué de la mission. De plus, elle a laissé entendre qu’elle pourrait accélérer le retrait de son troisième camp à Kidal.
Les autorités de transition au Mali avaient précédemment réclamé le départ de la Minusma, qui était déployée depuis 2013, en juin dernier.
Le gouvernement malien a récemment exprimé son souhait de voir la Minusma quitter le pays d’ici la fin de décembre, tandis que les Nations unies ont manifesté des inquiétudes quant aux éventuels retards de ce retrait. Depuis 2012, le Mali est le théâtre des attaques terroristes jihadistes, malgré la présence des soldats de l’ONU.
Lors d’une réunion avec le corps diplomatique à Bamako la semaine dernière, le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop, a souligné l’importance que le gouvernement accorde au respect du calendrier de retrait d’ici le 31 décembre 2023.