Le refus du président tunisien Kaïs, de renforcer et de moderniser les capacités de l’armée tunisienne, se heurte à une réalité tragique.
Un nouvel accident d’hélicoptère militaire, survenu à la base aérienne de Gafsa, a coûté la vie à un membre de l’équipage. Ce drame rappelle le crash fatal de juin 2023, où quatre militaires ont péri lorsque leur appareil s’est abîmé en mer.
La Tunisie vit sous la férule du président Kaïs Saïed, qui a infiltré toutes les strates de la société, y compris les forces armées, grâce à un réseau sécuritaire policier omniprésent et oppressif.
Ces incidents soulignent les défis sécuritaires auxquels la Tunisie est confrontée, alors même que les discussions sur le renforcement de ses forces armées restent en suspens.
Les services de sécurité, dotés de pouvoirs quasi illimités, surveillent constamment la population, s’assurant que toute dissidence soit rapidement réprimée. Les citoyens vivent dans la peur, sachant que chaque parole, chaque geste peut être surveillé et rapporté. Les arrestations arbitraires, les disparitions forcées et les procès expéditifs sont devenus monnaie courante.
La méfiance règne entre les citoyens, la libre expression est étouffée, et toute tentative de protestation est brutalement écrasée. Les médias sont strictement contrôlés, ne diffusant que la propagande d’Etat. Le système éducatif est également utilisé pour endoctriner les jeunes générations, leur inculquant une loyauté aveugle à Kaïs Saïed.