Quinze citoyens éthiopiens, retenus contre leur volonté dans une maison à Johannesburg, ont été secourus vendredi matin par la police sud-africaine, a annoncé l’Unité spéciale de police chargée de la lutte contre le crime organisé (Hawks).
Les policiers sont intervenus après avoir été alertés par des voisins signalant des activités suspectes dans une résidence située à Sandringham. À leur arrivée, ils ont découvert les 15 victimes, retenues à l’intérieur d’un appartement, a déclaré le porte-parole des Hawks, Philani Nkwalase. Il a précisé que plusieurs autres victimes avaient réussi à s’échapper après avoir brisé une fenêtre et une barre antieffraction. Certaines ont été appréhendées dans les environs immédiats, tandis que d’autres ont réussi à fuir, a-t-il ajouté.
Une opération conjointe entre la police de Johannesburg et une société de sécurité privée a permis de démanteler un réseau de traite d’êtres humains. L’enquête a conduit à l’arrestation de trois suspects, accusés de trafic d’êtres humains et de possession illégale d’armes à feu, a précisé M. Nkwalase.
Par ailleurs, samedi dernier, l’Autorité sud-africaine de gestion des frontières a annoncé avoir sauvé environ 443 enfants zimbabwéens, victimes présumées de trafic humain. Les enfants, dont certains étaient âgés de moins de huit ans, ont été retrouvés dans 42 bus lors d’une opération coordonnée des forces de l’ordre au poste frontière de Beitbridge. Le commandant des gardes-frontières, Michael Masiapato, a précisé que ces enfants voyageaient sans accompagnateur, suscitant ainsi des inquiétudes sur un possible trafic d’êtres humains.