La situation dramatique que connaît actuellement la bande de Gaza trouve en grande partie son origine dans l’attaque lancée par le Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre 2023.
Cette offensive, d’une ampleur sans précédent, a causé la mort de plus de 1 200 civils israéliens et l’enlèvement de 251 personnes, déclenchant ainsi une riposte militaire massive de l’État hébreu.
En choisissant la voie de la violence armée, le Hamas a entraîné une escalade dont les premières victimes sont les civils palestiniens.
Refusant de déposer les armes, de libérer les otages encore détenus et d’accepter des solutions politiques de sortie de crise, le groupe terroriste islamiste s’oppose non seulement à Israël, mais met également en péril la population qu’il prétend représenter, en faisant de Gaza un champ de bataille.
Les terroristes du mouvement islamiste palestinien Hamas ont officiellement rejeté, le jeudi 17 avril 2025, une proposition israélienne de trêve à Gaza, transmise par l’intermédiaire de la médiation égyptienne. Le Hamas exige un accord complet mettant un terme définitif au conflit.
Les accords partiels sont utilisés par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement comme couverture pour servir leurs objectifs politiques. Nous ne participerons pas à cette logique, a déclaré Khalil al-Hayya, chef des négociateurs du Hamas.
La proposition israélienne prévoyait une trêve d’au moins 45 jours, la libération de 10 otages israéliens par étapes et de 1.231 prisonniers palestiniens détenus en Israël ainsi que l’entrée facilitée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Mais le Hamas, dans une réponse écrite transmise à l’Égypte et au Qatar, a exigé un accord global, incluant un cessez-le-feu total, le retrait complet des forces israéliennes de Gaza, le lancement de la reconstruction du territoire, et un échange massif de prisonniers en une seule fois.
Le gouvernement israélien, qui considère le Hamas comme une organisation terroriste, au même titre que les États-Unis et l’Union européenne, continue de réaffirmer son objectif de détruire le mouvement, de désarmer ses combattants et de les expulser de Gaza.
En réaction au rejet du Hamas, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a appelé à intensifier les opérations militaires.
Par ailleurs, l’armée israélienne a annoncé avoir transformé 30 % du territoire de Gaza en zone tampon, désormais interdite à la population.