Au terme de la réunion tenue mercredi à Paris en vue de lever des fonds pour aider au développement économique du Burkina Faso, le gouvernement burkinabè aurait reçu quelque 12,7 milliards d’euros de promesses de financements de la part d’institutions financières internationales et de pays amis.
Le gouvernement burkinabè a été surpris par la rapidité avec laquelle s’est déroulée cette levée de fonds. La première journée a été marquée par un dépassement des prévisions initialement fixés par les autorités de Ouagadougou.
Tablant sur quelque 5500 milliards de Francs CFA, le gouvernement Burkinabé a finalement reçu 8 000 milliards de promesses de financements. Les fonds onusiens, les institutions financières internationales telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, ou encore les pays amis, tous ont mis la main à la poche pour boucler cette levée de fonds.
L’objectif principal est de financier le plan de développement du Burkina Faso à l’horizon 2020. Cet ambitieux programme de développement prévoit, entre autres, de faire reculer la pauvreté, d’engager des travaux d’infrastructures mais aussi de grandes réformes de l’administration et de l’économie.
Sous forme de prêts, de dons ou de garanties, les partenaires internationaux du Burkina Faso ont été nombreux à promettre d’aider la jeune démocratie qui est en train de s’installer dans ce pays du Sahel.
Toutefois, cette première journée, tenue dans la capitale française, a été dédiée uniquement aux partenaires internationaux publics. Le gouvernement burkinabè espère réaliser le même score au niveau de la journée de jeudi, destinée uniquement aux partenaires du secteur privé, tels que les entreprises.
Invité à jouer un rôle de premier plan dans les quelques 80 projets structurants du plan de développement économique, le secteur privé est désormais la dernière barrière qui permettra au gouvernement burkinabè de débuter son programme.