Au moins dix miliciens Maï-maï ont été tués jeudi, dans une offensive des forces régulières congolaises contre une milice rebelle qui tenait depuis plusieurs jours une localité située de l’Est du pays.
Le lieutenant Jules Tshikudi, un des porte-parole de l’armée dans le Nord Kivu a déclaré que « les FARDC (Forces Armées de la RDC) avaient lancé une attaque contre des Maï-Maï Mazembe dans la localité de Kapanga, d’où ils sont désormais délogés ».
L’offensive se poursuit encore et le nombre de morts dans les rangs de la rébellion pourront grimper dans les jours qui viennent, sachant que les troupes congolaises continuent de ratisser toute la zone.
La région du Kivu, frontalière avec l’Ouganda est caractérisée depuis maintenant 20 ans, par une instabilité chronique qui a de lourdes conséquences non seulement sur les militaires en poste sur place, mais surtout sur les populations locales, obligées de fuir les combats.
Les villages situés à la frontière sont régulièrement frappés par des attaques rebelles. Plusieurs milliers de victimes ont été enregistrées dans cette région. Les affrontements sont d’ailleurs très fréquents. Un capitaine de l’armée congolaise a par exemple été tué jeudi par deux hommes armés de fusils de chasse dans la région du Kasaï.