La Mission des Nations Unies en Centrafrique (Minusca) a annoncé mercredi que six travailleurs humanitaires avaient été tués dans le nord-ouest du pays, en fin de semaine passée, par des rebelles armés non identifiés qui leur ont tiré des balles dans la tête puis incendié leurs véhicules.
Les six victimes sont trois membres de Bangui Sans Frontière, une ONG locale, ainsi que deux fonctionnaires du ministère de l’Education Nationale et un responsable de l’UNICEF. Les causes de cette tuerie ne sont pas encore connues. La Minusca a toutefois annoncé avoir diligenté en partenariat avec les autorités locales une enquête en vue de lever le voile sur ce massacre.
« La Minusca condamne le meurtre d’un personnel de l’Unicef et de cinq autres travailleurs humanitaires près de Markounda, et présente ses condoléances aux familles et collègues des victimes », indique la mission de l’ONU dans une communiqué publié sur Twitter concernant cette attaque survenue dimanche dernier.
Pour sa part, Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’Unicef pour l’Afrique de l’ouest et du centre, a indiqué dans un communiqué : « Nous sommes profondément attristés et choqués par la mort de notre collègue, ainsi que cinq autres travailleurs de l’éducation qui ont été attaqués le 25 février ».
La République Centrafricaine vit depuis 2013 dans une insécurité chronique, à laquelle ni l’ONU, ni les autorités en place n’ont pu trouver de solution. Les violences dans le pays ont déjà fait plusieurs dizaines de milliers de victimes.