Le bilan de l’attaque de deux camps militaires par des djihadistes mardi au Mali, s’est alourdi à au moins 38 soldats tués, selon le gouvernement de Bamako, qui a décrété un deuil national de trois jours.
Le ministre de la Défense, Ibrahima Dahirou Dembele, a déclaré jeudi soir à la télévision nationale: « Je suis très fier de ces éléments, de ces parachutistes, qui se sont battus sur la position. Mais, malheureusement, après les décomptes aujourd’hui, on a enterré 38 corps ».
Ibrahima Dahirou Dembele a ajouté que 33 soldats disparus avaient été retrouvés vivants, dont huit étaient soignés, sans toutefois préciser combien de militaires manquaient à l’appel.
Ces attaques terroristes, menées par des groupes djihadistes contre les villes de Boulkessy et Mondoro, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été parmi les plus meurtrières cette année.
Depuis plusieurs mois, le Mali et le Burkina Faso font face à des attaques terroristes de plus en plus meurtrières, mettant à l’épreuve la force conjointe du G5 Sahel, qui peine à s’imposer contre la montée en force des groupes djihadistes.