Niger : 7.000 déplacés suite attaque de Chinégodar (HCR)

Près de 7.000 personnes ont fui la zone de Chinégodar (ouest du Niger) après l’attaque terroriste du 9 janvier qui a coûté la vie à 89 soldats, une des plus meurtrières de l’histoire du pays, a annoncé dimanche le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

« Près de 7,000 personnes, dont un millier de réfugiés, ont fui l’insécurité et la violence, après la récente attaque contre la ville de Chinégodar, à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Mali », selon la même source.

« Les témoignages recueillis mentionnent des populations civiles craignant pour leur vie, après un ultimatum de la part des groupes armés », indique le HCR.

« Elles sont cibles d’attaques, d’enlèvements ou d’assassinats, tandis que leurs biens sont appropriés par ces groupes. » « Dans leur fuite, réfugiés et déplacés n’ont pu prendre que ce qu’ils portaient sur eux, laissant derrière eux leurs maisons et leurs biens », note le HCR.

« Au Niger, environ 5.000 personnes ont fui vers les villes de Banibangou et Oualam, où 7.326 Maliens sont déjà refugiés. Au Mali, près d’un millier de réfugiés nigériens, y compris des enfants non accompagnés, ont traversé la frontière et se trouvent désormais dans la ville d’Andéraboukane (…) dans la région de Ménaka qui accueille déjà 1.024 réfugiés nigériens depuis 2018 », selon le HCR.