Deux soldats maliens ont été tués jeudi dans l’attaque de leur convoi par un véhicule kamikaze dans la zone dite des « trois frontières » entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, a indiqué vendredi le gouverneur de la région.
Ce véhicule a voulu « rentrer dans le dispositif du bataillon de l’armée reconstituée », comprenant d’anciens rebelles, qui étaient en mouvement entre la localité d’Indelimane, où 49 soldats avaient trouvé la mort lors d’une attaque le 1er novembre dernier, et le chef-lieu de la région, Ménaka, selon le gouverneur, Daouda Maïga.
Depuis un mois, des éléments de l’armée comprenant d’anciens rebelles et d’ex-membres de groupes progouvernementaux se sont déployés dans plusieurs villes du Nord, dont Kidal, Tombouctou et Ménaka, conformément à l’accord de paix de 2015.