Le Niger, une ancienne colonie française au sud du Sahara, a effectué des saisies record ces derniers mois en s’emparant de presque deux fois plus de résine de cannabis depuis avril qu’en 2006. "Les saisies de cette année inquiètent," a ainsi affirmé Karidio Daouda Idrissa, le président de la Commission nationale du Niger pour la Lutte Contre les Drogues (CNCLD).
Lors des douze derniers mois, l'armée du Niger a saisi 5,705 kg de résine de cannabis dans le désert.
Les trafiquants ont des véhicules Toyota tous neufs, des armes sophistiquées, des équipements de communication, et un niveau d'organisation qui suggère que le volume réel de drogue est beaucoup plus important que les estimations les plus élevées. "Selon les renseignements disponibles, les trafiquants de drogue interceptés en 2006 et 2007 possèdent des grenades autopropulsées,des Ak47 et des grenades à main," relate Antonio Mazzitelli, chef du Bureau de l’ONU de lutte contre la drogue et les armes en Afrique de l’Ouest, après une visite récente au Niger. Cet armement lourd est probablement justifié par le besoin de protéger le convoi à travers les longs voyages dans le désert, aussi bien que par la valeur du chargement.
Le nord du Niger et le Mali ont été submergées lors des années 90 par les mouvements Touaregs, qui réclamaient une reconnaissance de leur spécificité. Cependant, la plupart des groupes de rebelles ont fait la paix il y a une décennie mais les rebelles du Mouvement Nigérien pour la Justice (MNJ) ont lancé une nouvelle campagne en février et ont tué 33 soldats et pris plusieurs dizaines en otage. Le MNJ a fait des demandes politiques portant sur une plus grande part de revenus de l'exploitation minière d'uranium et plus d'autonomie locale, mais le gouvernement a écarté ces revendications comme émanant de « trafiquants de drogue et de bandits ». Le gouvernement du Niger a demandé à ses voisins de couper les vivres aux rebelles et projette d'accueillir une conférence internationale avec l’appui des Nations Unies en octobre pour discuter des moyens de lutter contre la contrebande, principale source de financement des rebelles. "Tous ces pays ont le même problème … la Mauritanie, le Nord du Mali, Le Sud de l’Algérie, le Nord du Niger, le nord du Tchad, jusqu’au Soudan, a affirmé le Ministre de Nigérien de la communication Mohamed Ben Omar « C'est un commerce extrêmement profitable. Ils ont accumulé des sommes d’argent très importantes, et ne veulent pas que les états reprennent le contrôle de ces zones »
Les trafiquants ont des véhicules Toyota tous neufs, des armes sophistiquées, des équipements de communication, et un niveau d'organisation qui suggère que le volume réel de drogue est beaucoup plus important que les estimations les plus élevées. "Selon les renseignements disponibles, les trafiquants de drogue interceptés en 2006 et 2007 possèdent des grenades autopropulsées,des Ak47 et des grenades à main," relate Antonio Mazzitelli, chef du Bureau de l’ONU de lutte contre la drogue et les armes en Afrique de l’Ouest, après une visite récente au Niger. Cet armement lourd est probablement justifié par le besoin de protéger le convoi à travers les longs voyages dans le désert, aussi bien que par la valeur du chargement.
Le nord du Niger et le Mali ont été submergées lors des années 90 par les mouvements Touaregs, qui réclamaient une reconnaissance de leur spécificité. Cependant, la plupart des groupes de rebelles ont fait la paix il y a une décennie mais les rebelles du Mouvement Nigérien pour la Justice (MNJ) ont lancé une nouvelle campagne en février et ont tué 33 soldats et pris plusieurs dizaines en otage. Le MNJ a fait des demandes politiques portant sur une plus grande part de revenus de l'exploitation minière d'uranium et plus d'autonomie locale, mais le gouvernement a écarté ces revendications comme émanant de « trafiquants de drogue et de bandits ». Le gouvernement du Niger a demandé à ses voisins de couper les vivres aux rebelles et projette d'accueillir une conférence internationale avec l’appui des Nations Unies en octobre pour discuter des moyens de lutter contre la contrebande, principale source de financement des rebelles. "Tous ces pays ont le même problème … la Mauritanie, le Nord du Mali, Le Sud de l’Algérie, le Nord du Niger, le nord du Tchad, jusqu’au Soudan, a affirmé le Ministre de Nigérien de la communication Mohamed Ben Omar « C'est un commerce extrêmement profitable. Ils ont accumulé des sommes d’argent très importantes, et ne veulent pas que les états reprennent le contrôle de ces zones »