La frontière dans son acceptation classique renvoie à la terminologie militaire : Front, faire Front. L’espace maritime a traditionnellement pour effet de réduire la confrontation par la présence d’une zone de haute mer, ou zone économique de sécurité qui fait disparaître les frontières interétatiques, qui ne met en présence que des souverainetés atténuées.
La détermination des frontières maritime, sur la façade atlantique du Sahara occidental revêt un caractère particulier, non seulement en raison de l’histoire tumultueuse entre le continent africain et l’océan atlantique, mais aussi en raison de la configuration générale du littorale atlantique africain et des enjeux stratégiques et politico-économiques en cause.
Le conflit du Sahara occidental rend difficilement applicable les délimitations classiques prévues par le droit de la mer. Le Sahara possède l’une des façades les plus étirées sur l’océan atlantique, avec pour vis-à-vis, les îles Canaries et, au delà les Amériques. En raison du contentieux qui prévaut, et qui pose une ultime interrogation sur son dénouement définitif, les frontières maritimes du Sahara restent encore non tracées. Les autorités espagnoles avaient d’ailleurs d’une manière unilatérale procédé à la délimitation de leur espace maritime autour de l’archipel des Canaries fixant la frontière maritime des îles, c'est-à-dire la zone économique exclusive en application de la règle de l’équidistance.
La présence du Maroc au Sahara occidental a toujours été contestée, par le front Polisario et l’Algérie, de même que les accords de pêche que le royaume a conclut avec la communauté européenne. Malgré cette contestation qui devrait en principe perturber l’administration du territoire, le Maroc assure une sécurité effective sur l’ensemble du Sahara occidental. Les sahraouis restant en grande partie chez eux, ont certainement contribué d’une manière ou d’une autre à cette stabilité. Les côtes maritimes du Sahara étaient le théâtre d’une compétition incontrôlée dans les années 80 par une flotte de pêche étrangère évincée des autres parties des océans suite à l’institution ou à l’extension des zones économiques.
Les côtes du Sahara ont connu des actes de piratage que les autorités marocaines ont éradiqué en obligeant les chalutiers à se faire accompagner par des agents de la sécurité maritime marocaine à l’allé et au retour vers leurs ports d’attaches, est aussi grâce au renforcement des garde-côtes et à la surveillance par la police maritime. Des bases navales ont été édifiées à Laâyoune et à Ed-Dakhla équipées de vedettes garde-côtes et la gendarmerie marocaine présente sur les côtes du Sahara dispose également de moyens maritimes et aériens pouvant servir dans des opérations combinées.
Les frontières maritimes du Sahara occidental sont sécurisées et ne figurent pas parmi les zones à éviter comme le recommande l’I.C.C. (Commercial Crime Service) la création d’une zone franche est prévue à Laâyoune dans le cadre d’une convention entre la chambre de commerce des îles Canaries et celle de Laâyoune. Un véritable partenariat est en train de s’instaurer entre les deux rives.
Profitant des conflits dans la région, de l’assaut massif des immigrés clandestins, vers Las Palmas, et de la conjoncture effrayante que vit le Sahel, des groupes terroristes se déploient sur l’ensemble du territoire Sahélien revendiquant l’idéologie de la violence et de l’impie et risquent de transformer en poudrière cette région. Les groupuscules terroristes de la peur et de la mort qui s’implantent partout dans les régions Sahelo-Sahariennes finiront inéluctablement par prendre la mer et la menace terroriste maritime ne restera pas théorique mais risque de devenir bien réelle.
Les terroristes auront besoin d’armes et de munitions, qu’ils transborderont des bateaux de pêche ou des pétroliers, avec la complicité d’équipages ou de matelots dotés de faux passeports et de certificats de compétences falsifiés. Des risques d’actes de piraterie, de rapt et de détournements en mer par des terroristes font planer la menace sur les voies de communication les plus importantes, dont les maritimes. Devant une telle situation, les terroristes peuvent se faire passer pour des équipages, et prendre le contrôle d’un navire pour l’utiliser comme arme offensive. Des renseignements rapportent que les terroristes apprennent la maîtrise de la plongée sous-marine de toute évidence pour attaquer des bases maritimes.
Le conflit du Sahara occidental rend difficilement applicable les délimitations classiques prévues par le droit de la mer. Le Sahara possède l’une des façades les plus étirées sur l’océan atlantique, avec pour vis-à-vis, les îles Canaries et, au delà les Amériques. En raison du contentieux qui prévaut, et qui pose une ultime interrogation sur son dénouement définitif, les frontières maritimes du Sahara restent encore non tracées. Les autorités espagnoles avaient d’ailleurs d’une manière unilatérale procédé à la délimitation de leur espace maritime autour de l’archipel des Canaries fixant la frontière maritime des îles, c'est-à-dire la zone économique exclusive en application de la règle de l’équidistance.
La présence du Maroc au Sahara occidental a toujours été contestée, par le front Polisario et l’Algérie, de même que les accords de pêche que le royaume a conclut avec la communauté européenne. Malgré cette contestation qui devrait en principe perturber l’administration du territoire, le Maroc assure une sécurité effective sur l’ensemble du Sahara occidental. Les sahraouis restant en grande partie chez eux, ont certainement contribué d’une manière ou d’une autre à cette stabilité. Les côtes maritimes du Sahara étaient le théâtre d’une compétition incontrôlée dans les années 80 par une flotte de pêche étrangère évincée des autres parties des océans suite à l’institution ou à l’extension des zones économiques.
Les côtes du Sahara ont connu des actes de piratage que les autorités marocaines ont éradiqué en obligeant les chalutiers à se faire accompagner par des agents de la sécurité maritime marocaine à l’allé et au retour vers leurs ports d’attaches, est aussi grâce au renforcement des garde-côtes et à la surveillance par la police maritime. Des bases navales ont été édifiées à Laâyoune et à Ed-Dakhla équipées de vedettes garde-côtes et la gendarmerie marocaine présente sur les côtes du Sahara dispose également de moyens maritimes et aériens pouvant servir dans des opérations combinées.
Les frontières maritimes du Sahara occidental sont sécurisées et ne figurent pas parmi les zones à éviter comme le recommande l’I.C.C. (Commercial Crime Service) la création d’une zone franche est prévue à Laâyoune dans le cadre d’une convention entre la chambre de commerce des îles Canaries et celle de Laâyoune. Un véritable partenariat est en train de s’instaurer entre les deux rives.
Profitant des conflits dans la région, de l’assaut massif des immigrés clandestins, vers Las Palmas, et de la conjoncture effrayante que vit le Sahel, des groupes terroristes se déploient sur l’ensemble du territoire Sahélien revendiquant l’idéologie de la violence et de l’impie et risquent de transformer en poudrière cette région. Les groupuscules terroristes de la peur et de la mort qui s’implantent partout dans les régions Sahelo-Sahariennes finiront inéluctablement par prendre la mer et la menace terroriste maritime ne restera pas théorique mais risque de devenir bien réelle.
Les terroristes auront besoin d’armes et de munitions, qu’ils transborderont des bateaux de pêche ou des pétroliers, avec la complicité d’équipages ou de matelots dotés de faux passeports et de certificats de compétences falsifiés. Des risques d’actes de piraterie, de rapt et de détournements en mer par des terroristes font planer la menace sur les voies de communication les plus importantes, dont les maritimes. Devant une telle situation, les terroristes peuvent se faire passer pour des équipages, et prendre le contrôle d’un navire pour l’utiliser comme arme offensive. Des renseignements rapportent que les terroristes apprennent la maîtrise de la plongée sous-marine de toute évidence pour attaquer des bases maritimes.
Sans aucune intension de vouloir porter un jugement sur la nature du problème du Sahara occidental ni sur la légitimité des droits des parties en conflit, le Maroc et le Polisario, on peut affirmer que les côtes sahariennes sont paisibles et sécurisées. L’imminence d’un danger dans l’espace maritime Sahélien doit inciter les pays concernés à mettre en place un instrument opérationnel de coopération, de veille et de vigilance. L’indice de survenance est élevé, le risque est alors à prendre en compte, et de mettre en place des options stratégiques en mesure de faire face à la situation.