Dans un contexte géopolitique mondial marqué par la hausse continue des cours des hydrocarbures et la forte demande, la question énergétique est plus que jamais au centre des enjeux internationaux.
En effet, la sécurité énergétique est l’un des défis majeurs à relever dans les années et les décennies à venir. Avec la crise énergétique, les gisements secondaires ont pris avec le temps une dimension stratégique.
En effet, la sécurité énergétique est l’un des défis majeurs à relever dans les années et les décennies à venir. Avec la crise énergétique, les gisements secondaires ont pris avec le temps une dimension stratégique.
Le Sahel ne déroge pas à la règle et se trouve désormais au cœur des enjeux internationaux. Il commence de plus en plus à peser sur la scène pétrolière mondiale. Ses gisements énergétiques, notamment le pétrole, le gaz et l’uranium, attisent de plus en plus les convoitises des compagnies occidentales et des nouvelles puissances économiques comme la Chine et l’Inde en quête de nouvelles sources d’approvisionnement.
Le Sahel regorge de réserves énergétiques non négligeables de pétrole de gaz et d’uranium qui ont donné lieu à des activités de prospection et d’exploitation sur un fond de concurrence très féroce entre les opérateurs historiques et les nouveaux venus. Ces activités n‘ont pas manqué d’avoir des effets négatifs sur l’environnement et des conséquences sur les structures socio-économiques des pays de la région.
La nouvelle donne, relative à la manne pétrolière et à l’exploitation des gisements énergétiques, pose le Sahel au centre des préoccupations des puissances mondiales. En effet, il est bien établi que l’extraction et le contrôle des carburants fossiles constituent indéniablement la force motrice de l’économie mondiale et pèsent, par conséquent, lourdement dans les calculs géostratégiques.
Les pays tels que le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad échapperont-ils à « la malédiction pétrolière » ? La manne pétrolière profitera –t- elle aux populations? Autant de questions s’imposent dans un contexte régional marqué par la sécheresse, la pauvreté et les menaces récurrentes des conflits à forte capacité de déstabilisation.
Bien qu’ils recèlent d’importantes réserves énergétiques, les pays sahéliens se trouvent néanmoins confrontés à la problématique énergétique qui est de taille et demeure transversale en n’épargnant aucun secteur économique.
La situation énergétique au Sahel est marquée par une forte dépendance vis-à-vis des énergies traditionnelles, principalement le bois et le charbon de bois. Cette situation est pointée comme étant l’une des causes du phénomène de désertification qui entretient et amplifie le cercle vicieux de la pauvreté à travers la dégradation des ressources naturelles sur lesquelles reposent l’économie essentiellement agro sylvopastorale des populations sahéliennes : coupes désordonnées de bois, agriculture itinérante, pâturage excessif et feux de brousse, etc.
Les pays du Sahel présentent également d’autres caractéristiques énergétiques, à savoir une forte aridité du climat, un enclavement et un faible accès des populations aux énergies modernes notamment l’électricité. Cette situation est de nature à freiner durablement le développement économique de la région et entraîner une utilisation
Le Sahel regorge de réserves énergétiques non négligeables de pétrole de gaz et d’uranium qui ont donné lieu à des activités de prospection et d’exploitation sur un fond de concurrence très féroce entre les opérateurs historiques et les nouveaux venus. Ces activités n‘ont pas manqué d’avoir des effets négatifs sur l’environnement et des conséquences sur les structures socio-économiques des pays de la région.
La nouvelle donne, relative à la manne pétrolière et à l’exploitation des gisements énergétiques, pose le Sahel au centre des préoccupations des puissances mondiales. En effet, il est bien établi que l’extraction et le contrôle des carburants fossiles constituent indéniablement la force motrice de l’économie mondiale et pèsent, par conséquent, lourdement dans les calculs géostratégiques.
Les pays tels que le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad échapperont-ils à « la malédiction pétrolière » ? La manne pétrolière profitera –t- elle aux populations? Autant de questions s’imposent dans un contexte régional marqué par la sécheresse, la pauvreté et les menaces récurrentes des conflits à forte capacité de déstabilisation.
Bien qu’ils recèlent d’importantes réserves énergétiques, les pays sahéliens se trouvent néanmoins confrontés à la problématique énergétique qui est de taille et demeure transversale en n’épargnant aucun secteur économique.
La situation énergétique au Sahel est marquée par une forte dépendance vis-à-vis des énergies traditionnelles, principalement le bois et le charbon de bois. Cette situation est pointée comme étant l’une des causes du phénomène de désertification qui entretient et amplifie le cercle vicieux de la pauvreté à travers la dégradation des ressources naturelles sur lesquelles reposent l’économie essentiellement agro sylvopastorale des populations sahéliennes : coupes désordonnées de bois, agriculture itinérante, pâturage excessif et feux de brousse, etc.
Les pays du Sahel présentent également d’autres caractéristiques énergétiques, à savoir une forte aridité du climat, un enclavement et un faible accès des populations aux énergies modernes notamment l’électricité. Cette situation est de nature à freiner durablement le développement économique de la région et entraîner une utilisation