Deux soldats français de l’opération Barkhane ont été tués, samedi dans le nord-est du Mali, dans une attaque à l’engin explosif improvisé, moins d’une semaine après la mort de trois autres militaires français dans une attaque similaire dans ce pays, a annoncé l’Elysée.
Les deux soldats, un sergent et un brigadier, appartenant au 2ème régiment de hussards de Haguenau, ont été tués lorsque « leur véhicule a été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé lors d’une mission de renseignement dans la région de Ménaka », a déclaré la présidence française.
Un troisième soldat a été blessé lors de cette attaque, dont les jours ne sont pas en danger.
A ce malheureux incident, le président Emmanuel Macron a « réaffirmé la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme ».
« La motivation, la pugnacité et l’abnégation des militaires français demeurent intactes face aux groupes terroristes, filières de Daech et d’Al-Qaïda, qui sèment terreur et chaos au Mali et au Sahel”, a souligné de son côté la ministre des Armées, Florence Parly.
« Aux côtés des armées sahéliennes, des forces militaires européennes et de tous les partenaires de la France dont les Etats-Unis, les forces armées françaises continuent leur lutte acharnée contre les groupes terroristes tout en accompagnant au combat les forces armées sahéliennes afin que celles-ci puissent assurer la protection de leurs concitoyens et territoire », a-t-elle relevé dans un communiqué.
Lundi, trois militaires français avaient été tués dans l’explosion d’un engin improvisé lors d’une opération dans la région de Hombori, au sud du Mali.
Selon l’ONU, les attaques djihadistes et les violences intercommunautaires dans la région ont fait 4.000 morts en 2019, cinq fois plus qu’en 2016.