Une soixantaine de djihadistes ont été tués dans le nord du Burkina Faso lors d’une opération conduite par les forces burkinabé, assistées par des unités françaises de l’opération “Barkhane”, a annoncé dimanche l’état-major de l’armée française.
«A quatre reprises, entre le 16 et le 23 janvier 2022, différents groupes de terroristes ont été localisés, identifiés et neutralisés par les forces burkinabé et par les unités de Barkhane», selon un communiqué de l’état-major.
«Au total, près d’une soixantaine de terroristes ont été mis hors de combat», et une vingtaine de motos et plusieurs pick-up armés ont également été détruits dans ces opérations ponctuées de «frappes aériennes de la force Barkhane, guidées par des unités burkinabé», a poursuivi l’armée française.
“Le bilan de cette opération conjointe traduit le très bon niveau de coopération avec les forces armées du Burkina-Faso, en appui desquelles la Force Barkhane s’est engagée pour protéger les populations et lutter contre le terrorisme”, indique le communiqué.
Cette opération, poursuit-on, illustre l’engagement et la détermination de Barkhane et de tous ses partenaires à poursuivre le combat contre les groupes armés terroristes.
Par ailleurs, trois policiers burkinabè ont été tués dimanche dans une attaque armée, alors qu’ils effectuaient une mission de sécurisation du site aurifère de Ouarweogo, situé dans la commune de Bittou dans la région du Centre-est du Burkina Faso, a annoncé le syndicat de la police (UNAPOL) dans un communiqué.
La France est engagée au Sahel aux côtés de ses partenaires régionaux (Mali, Niger, Burkina, Mauritanie et Tchad) à travers la force antijihadiste Barkhane, lancée le 1er août 2014.