Les Nations Unies (ONU) ont indiqué, vendredi, que près de 530.000 personnes sont déplacées dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC) à cause de l’insécurité.
« Le nombre de déplacements atteint 521.000 personnes depuis le début des affrontements entre l’armée congolaise et le Mouvement du 23 mars (M23) dans le territoire de Rutshuru dans le nord du pays » en mars, a relevé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dans son dernier rapport de situation.
L’agence onusienne a fait observer que cette augmentation du nombre de déplacements par rapport à la semaine dernière (510.000 déplacements) est due aux combats qui ont opposé les forces armées congolaises (FRDC) et leurs alliés aux rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru.
En raison de la volatilité de la situation sur le terrain, les mouvements de population restent dynamiques et évoluent selon le contexte sécuritaire, a expliqué l’OCHA, notant que les femmes représentent 51% des personnes déplacées et plus de 58% sont des enfants de moins de 18 ans.
La majorité des personnes déplacées se trouve dans le territoire de Nyiragongo (233.000 personnes), dont « plus de 95% sont logés dans des églises, écoles, stades et des sites improvisés, tandis que les autres vivent en familles d’accueil”, a-t-il précisé, notant que ces chiffres peuvent évoluer d’autant que “des affrontements continuent d’être signalés dans le territoire de Rutshuru, entraînant des déplacements de personnes et des violations des droits humains”.