Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali et chef de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali), El-Ghassim Wane, s’est entretenu mardi à Nouakchott avec le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani des moyens pour renforcer la stabilité dans la région du Sahel.
Cette rencontre s’est articulée autour des voies et moyens à même d’assurer un soutien renforcé aux Nations unies pour contribuer à la stabilisation de la région du Sahel, qui est confrontée à « une situation extrêmement difficile », a déclaré à la presse le responsable onusien.
A ce propos, les pays de la région dont la Mauritanie qui préside actuellement le « G5 ou G4 Sahel », déploient des « efforts énormes » pour faire face aux différents défis sécuritaires auxquels est confrontée la région », a mis en avant le Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Les Nations unies ont mis en garde, récemment, contre une situation sécuritaire « très préoccupante » dans la région du Sahel où des groupes armés non étatiques continuent de mener des attaques à grande échelle.
« Les groupes armés non étatiques continuent de mener des attaques à grande échelle contre des cibles civiles et militaires et de s’engager dans des affrontements pour l’accès aux ressources, le contrôle territorial et l’influence », a indiqué la sous-secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique, Martha Pobee, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur le G5-Sahel, qui réunissait normalement cinq pays de la région : le Burkina Faso, , la Mauritanie, le Niger, Tchad et le Mali qui avait annoncé le 15 mai 2022 son départ de cette organisation.