Des agences de l’ONU ont alerté ce lundi 18 septembre, sur le risque de maladies qui pourrait provoquer «une deuxième crise dévastatrice» dans la ville libyenne de Derna, sérieusement endommagée par des inondations depuis plus d’une semaine suite au passage de la tempête Daniel et la rupture de deux barrages mitoyens de la ville.
«Les autorités locales, les agences d’aide et l’équipe de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont déclarées toutes, préoccupées par le risque de propagation de maladies, notamment par l’eau contaminée et le manque d’hygiène», précise l’ONU.
«L’équipe (de l’OMS) continue de travailler pour prévenir la propagation de maladies et éviter une deuxième crise dévastatrice dans la région», indique un communiqué de l’ONU.
Au cours des derniers jours, des équipes de l’Unicef, le Fonds de l’ONU pour l’enfance, présentes à Derna et ses environs, ont fourni «des trousses médicales d’urgence» aux services libyens de soins primaires afin de soutenir 15.000 personnes pendant trois mois.
Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) distribue pour sa part «des kits de secours de base à 6.200 familles déplacées à Derna et Benghazi», la grande ville de l’Est libyen, poursuit le communiqué.
Par ailleurs, des rations alimentaires ont été distribuées à plus de 5.000 foyers par le Programme alimentaire mondial (PAM) et 28 tonnes de fournitures médicales ont été expédiées en Libye, par un vol affrété par l’OMS.
Au moins 11.300 personnes sont mortes et 10.100 restent portées disparues dans la seule ville de Derna ravagée par des inondations sans précédent, d’après des sources concordantes.