Le général Oumarou Namata Gazama, chef d’état-major adjoint de l’armée de terre du Niger, a été désigné nouveau chef de la force antijihadiste du G5 Sahel, succédant au général mauritanien Hanena Ould Sidi en poste depuis juillet 2018.
Oumarou Namata Gazama a été promu général de Brigade en janvier 2017, avant d’être nommé chef d’Etat major adjoint de l’armée de terre du Niger en janvier 2018.
Il était engagé dans la lutte contre les groupes terroristes.
Son arrivée à la tête de la force du G5 intervient avant la tenue en septembre prochain à Ouagadougou d’un sommet extraordinaire consacré à la sécurité dans les quinze Etats de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao).
De source gouvernementale française, on confiait récemment espérer que le changement de commandement de la force du G5 Sahel s’accompagne d’une « relance des opérations de la force conjointe », au ralenti ces derniers mois, « sinon il sera difficile d’obtenir la mobilisation internationale » autour de ce dispositif régional.
Le G5 Sahel constituée par cinq Etats du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) a réactivé en 2017 son projet de force conjointe, initialement lancé en 2015, avec l’appui de la France, qui conduit au Sahel l’opération Barkhane contre les jihadistes.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a appelé lors du sommet de l’Union africaine début juillet à la formation d’une « coalition internationale » sur le modèle de celle qui a lutté contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie. A défait, il a demandé aux Nations unies et à la Communauté internationale de donner plus de moyens au G5.