Sept personnes ont été tuées mardi, dans un attentat suicide jihadiste au nord du pays.
L’attentat a été exécuté par un jeune kamikaze qui a fait exploser sa bombe dans un village abritant des déplacés, près de la frontière avec le Nigeria.
« Lorsque des combattants de Boko Haram ont attaqué le village, les gens ont fui, mais ils ont été suivis par un jeune garçon qui portait des explosifs qu’il a actionnés dans la foule », a expliqué un officier de police sous le couvert de l’anonymat.
Dans un communiqué, le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) de l’ONU a « fermement condamné cette attaque qui a tué sept civils et blessé 14 autres dans le village de Kouyapé ».
Cet attentat survient un mois après que 18 civils ont été tués et 15 autres blessés par des jihadistes lors d’une attaque contre un site de déplacés internes à Nguétchéwé, dans la même région, le 2 août. Les assaillants avaient également eu recours à deux kamikazes, de très jeunes hommes, selon les autorités.
Depuis janvier, 87 attaques jihadistes ont été enregistrées dans l’extrême-nord du Cameroun, « l’une des régions les plus pauvres du monde », selon le HCR.
Le 25 août, l’Iswap avait également attaqué une île camerounaise sur le lac, proche de la frontière nigériane, et tué 14 habitants, selon Lagos.