Tout en faisant leur large place aux obstacles de l’ordre géographique, l’espace Sahélo-Saharien, aujourd’hui désert de la peur, a été pendant une longue période de l’histoire un actif et un vivant truchement entre les régions du nord Arabo-Amazigh et le Soudan, plus ou moins faciles en suivant les époques, les connexions n’ont jamais été entièrement rompues.Loin d’être pour ses …
populations symbole de la mort ou d’immobilité.Le désert Sahelo-Saharien a toujours représenté pour elles une fenêtre ouverte sur les pays de haute civilisation vers le nord.Pour bien comprendre cette région, il faut abandonner ses préjugés, sa manière de compter le temps, de diviser l’espace, de prévoir l’avenir, et de juger les hommes et les choses.
L’hostilité du milieu naturel, rend compte à la fois de l’occupation très lâche du sol et du déclin des activités traditionnelles, agriculture des oasis nomadisme saisonnier ou permanent, commerce transaharien, qui peu diversifiées n’assurent pas plus aux hommes du désert qu’un niveau parmi les plus pauvres du monde. Les ethnies qui composent ces populations Sahelo-Saharien sont principalement les Touaregs, les Woodabés et les Toubous, nomades, à cheval sur plusieurs pays (l’Algérie, Mali, Niger, Tchad, Bourkina-Fasso, Libye et Mauritanie) la configuration est l’instabilité politique de ces pays n’a certes pas été à l’avantage d’une politique qui prend en compte les spécificités géographique et civilisationnelles de ses populations. La longue période de turbulences qui a marqué les relations Afro-Maghrébines, et qui paraissaient pendant plusieurs années terminée a repris avec les conflits qui persistent dans la région ; preuve que l’harmonie est encore loin de régner car ce que la géographie et l’histoire rapprochent, la politique l’a souvent éloigné.
Le cas le plus frappant est celui des populations Touaregs qui se nomment elles-mêmes Kel Tamahak en Algérie, Kel Tamajaq au Niger et Kel Tamashaq au Mali, Amazighs dont le principale facteur identitaire est la langue qui possède son propre système d’écriture de type consomantique, les tifinagh, en usage dans la plupart des région touaregs.
En dépit de la dissémination de ce peuple qui constitue un maillon liant le Maghrab à l’Afrique méridionale, et qui nomadise dans plusieurs états aux frontières politiques bien définies et malgré les grande distances, séparant les vaste étendues du désert, le peuple Touareg garde toujours le sentiment d’appartenance à une même passé historique et une même identité socioculturelle, son soulèvement s’explique par la raison qu’il réclame une considération et un traitement égaux à ceux qui sont accordés aux autres composants des communautés nationales des pays où il vit, et se bat pour faire cesser toute discrimination le concernant. Il entend obtenir le respect de son mode de vie, de sa tradition et de sa dignité.
Le peuple Touareg sans territoire propre a cru à l’instar de tous les nomades Sahariens et depuis la nuit des temps que toutes les aires de nomadisation lui étaient naturellement accessibles. C’est en 1963 que se déclencha le premier soulèvement Touareg qui a été maté dans le sang, dans l’Adghagh des Ifoughas. Les Touaregs avaient appris à leurs dépens que leur sort a été liquidé sur l’autel des intérêts énergétiques. A la fin des années 90, après trois décennies d’indépendance, le Niger et le Mali ont été secouées par des mouvements armés Touareg dans le but est la prise en compte de leurs identités. Au mois de mai de l’année 2006, l’attaque par des rebelles Touaregs d’une caserne de l’armée au nord du Mali, précisément à Kidal, est un acte qui met fin à une trêve fragile. Les agitations que connaît la région, favorise la constitution d’un terreau et un sanctuaire pour le terrorisme international et favorise une immigration de masse en direction de l’Afrique du nord et des rivages européens. La tension qui règne dans les régions ou nomadisent les Touaregs et qui a fait l’objet d’une réunion au sommet à Djanet en Algérie dans le but d’instituée un contrôle de la circulation des Touaregs, a montré que ces nomades n’ont pas été compris. Quel sera alors l’avenir des Touaregs ?
L’hostilité du milieu naturel, rend compte à la fois de l’occupation très lâche du sol et du déclin des activités traditionnelles, agriculture des oasis nomadisme saisonnier ou permanent, commerce transaharien, qui peu diversifiées n’assurent pas plus aux hommes du désert qu’un niveau parmi les plus pauvres du monde. Les ethnies qui composent ces populations Sahelo-Saharien sont principalement les Touaregs, les Woodabés et les Toubous, nomades, à cheval sur plusieurs pays (l’Algérie, Mali, Niger, Tchad, Bourkina-Fasso, Libye et Mauritanie) la configuration est l’instabilité politique de ces pays n’a certes pas été à l’avantage d’une politique qui prend en compte les spécificités géographique et civilisationnelles de ses populations. La longue période de turbulences qui a marqué les relations Afro-Maghrébines, et qui paraissaient pendant plusieurs années terminée a repris avec les conflits qui persistent dans la région ; preuve que l’harmonie est encore loin de régner car ce que la géographie et l’histoire rapprochent, la politique l’a souvent éloigné.
Le cas le plus frappant est celui des populations Touaregs qui se nomment elles-mêmes Kel Tamahak en Algérie, Kel Tamajaq au Niger et Kel Tamashaq au Mali, Amazighs dont le principale facteur identitaire est la langue qui possède son propre système d’écriture de type consomantique, les tifinagh, en usage dans la plupart des région touaregs.
En dépit de la dissémination de ce peuple qui constitue un maillon liant le Maghrab à l’Afrique méridionale, et qui nomadise dans plusieurs états aux frontières politiques bien définies et malgré les grande distances, séparant les vaste étendues du désert, le peuple Touareg garde toujours le sentiment d’appartenance à une même passé historique et une même identité socioculturelle, son soulèvement s’explique par la raison qu’il réclame une considération et un traitement égaux à ceux qui sont accordés aux autres composants des communautés nationales des pays où il vit, et se bat pour faire cesser toute discrimination le concernant. Il entend obtenir le respect de son mode de vie, de sa tradition et de sa dignité.
Le peuple Touareg sans territoire propre a cru à l’instar de tous les nomades Sahariens et depuis la nuit des temps que toutes les aires de nomadisation lui étaient naturellement accessibles. C’est en 1963 que se déclencha le premier soulèvement Touareg qui a été maté dans le sang, dans l’Adghagh des Ifoughas. Les Touaregs avaient appris à leurs dépens que leur sort a été liquidé sur l’autel des intérêts énergétiques. A la fin des années 90, après trois décennies d’indépendance, le Niger et le Mali ont été secouées par des mouvements armés Touareg dans le but est la prise en compte de leurs identités. Au mois de mai de l’année 2006, l’attaque par des rebelles Touaregs d’une caserne de l’armée au nord du Mali, précisément à Kidal, est un acte qui met fin à une trêve fragile. Les agitations que connaît la région, favorise la constitution d’un terreau et un sanctuaire pour le terrorisme international et favorise une immigration de masse en direction de l’Afrique du nord et des rivages européens. La tension qui règne dans les régions ou nomadisent les Touaregs et qui a fait l’objet d’une réunion au sommet à Djanet en Algérie dans le but d’instituée un contrôle de la circulation des Touaregs, a montré que ces nomades n’ont pas été compris. Quel sera alors l’avenir des Touaregs ?