Les rapports entre les Etats-Unis et le Maghreb sont complexes. Ils sont enracinés dans les alliances et les équilibres issus de la décolonisation et la guerre froide. Le Maghreb en tant que région n’était important pour les Etats-Unis que par rapport aux conséquences que l’évolution de la paix mondiale pouvait avoir sur la stabilité de l’Europe méridionale.
Trois périodes au cours des quelles les Etats-Unis accordèrent une attention au Maghreb: la deuxième guerre mondiale, la décolonisation dans les années 1950 et le conflit du Sahara occidental à partir de 1980 et dont le déclenchement à suscité un intérêt géopolitique face aux rivalités Algéro-Marocaines. L’émergence des mouvements islamiques au Maghreb a été au début et pendant plusieurs années vu et analysé différemment par Paris et Washington. Vu de Paris, le mouvement a eu des répercussions immédiates et urgentes. Vu de Washington, il est périphérique et lointain, il y a une dizaine d’années les actes terroristes qu’ont connu les pays du Maghreb quoique suivis par les services américains n’avaient aucune incidence directe sur la sécurité nationale des Etats-Unis ni même sur les préoccupations stratégiques américaines de l’après guerre froide. Les Etats-unis percevaient le mouvement islamique et l’analysaient en le liant avec l’avenir de leurs relations avec le monde islamique. Depuis le 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont commencé à avoir une nouvelle approche sur le mouvement islamique en général et le terrorisme en particulier. Face à l’islamisme politique militant dans la légalité, l’alternative serait-il un accommodement ou bien une attitude de non belligérance fondée sur l’espoir d’un mouvement évolutif, c'est-à-dire une adaptation de l’islamisme militant aux réalités et aux contraintes économiques et technologiques. Face au terrorisme qui menace la paix dans le monde, les Etats-Unis ont décidés de le traquer là où il se trouve.
Devenue un véritable champ de bataille contre le terrorisme, l’Afrique sub-saharienne est de plus en plus vulnérable face à l’extrémisme Islamique qui essaie d’étendre son influence à travers le Sahel et l’Afrique de l’Est, les rivalités entre l’Algérie et le Maroc au Sahara occidental perturbent les plans Américains dans la région. On ne peut pas trouver meilleures conditions de prolifération du terrorisme dans cette région, que des conflits qui perdurent, des guerres civiles et la violence d’ordre ethnique. Liant pour la premier fois entre une solution au conflit du Sahara occidental et la sécurité dans le nord ouest Africain le Roi du Maroc a, dans un discours prononcé le 6 Novembre 2005, exprimé l’engagement de son pays à trouver une solution définitive au conflit et à contribuer à la paix dans la région. Cet engagement a été suivi d’un plan d’une large autonomie pour le Sahara occidental, présenté à la communauté internationale.
Le projet Marocain a été jugé crédible par le conseil de sécurité. Les Etats-Unis l’ont soutenu, parce que pour eux il constitue une sorte de voie médiane entre l’autodétermination et l’intégration au Maroc et va dans le sens de l’objectif Américain de développer au sein du Maghreb une coopération militaire, économique et sécuritaire. Le projet marocain met à l’aise le gouvernement Américain qui a toujours adopté une politique timidement neutre tout en évitant une franche inimitié avec l’Algérie. Le conflit source de tension dans la région est un point de discorde qui entrave la réalisation d’une intégration économique maghrébine avec laquelle les Etats-Unis souhaitent établir un large partenariat.
C’est dans cet océan de gesticulations politiques et des questions liées à la nouvelle donne sécuritaire dans la région que le terrorisme, qui ne peut agir qu’en nageant dans l’eau trouble est à l’affût, d’une éventuelle montée de la tension au Sahara occidental. Le Président Algérien Bouteflika a confirmé l’engagement de son pays que l’affaire du Sahara ne sera jamais « un casus » belli entre son pays et le Maroc.
Devenue un véritable champ de bataille contre le terrorisme, l’Afrique sub-saharienne est de plus en plus vulnérable face à l’extrémisme Islamique qui essaie d’étendre son influence à travers le Sahel et l’Afrique de l’Est, les rivalités entre l’Algérie et le Maroc au Sahara occidental perturbent les plans Américains dans la région. On ne peut pas trouver meilleures conditions de prolifération du terrorisme dans cette région, que des conflits qui perdurent, des guerres civiles et la violence d’ordre ethnique. Liant pour la premier fois entre une solution au conflit du Sahara occidental et la sécurité dans le nord ouest Africain le Roi du Maroc a, dans un discours prononcé le 6 Novembre 2005, exprimé l’engagement de son pays à trouver une solution définitive au conflit et à contribuer à la paix dans la région. Cet engagement a été suivi d’un plan d’une large autonomie pour le Sahara occidental, présenté à la communauté internationale.
Le projet Marocain a été jugé crédible par le conseil de sécurité. Les Etats-Unis l’ont soutenu, parce que pour eux il constitue une sorte de voie médiane entre l’autodétermination et l’intégration au Maroc et va dans le sens de l’objectif Américain de développer au sein du Maghreb une coopération militaire, économique et sécuritaire. Le projet marocain met à l’aise le gouvernement Américain qui a toujours adopté une politique timidement neutre tout en évitant une franche inimitié avec l’Algérie. Le conflit source de tension dans la région est un point de discorde qui entrave la réalisation d’une intégration économique maghrébine avec laquelle les Etats-Unis souhaitent établir un large partenariat.
C’est dans cet océan de gesticulations politiques et des questions liées à la nouvelle donne sécuritaire dans la région que le terrorisme, qui ne peut agir qu’en nageant dans l’eau trouble est à l’affût, d’une éventuelle montée de la tension au Sahara occidental. Le Président Algérien Bouteflika a confirmé l’engagement de son pays que l’affaire du Sahara ne sera jamais « un casus » belli entre son pays et le Maroc.