Plus des trois quarts des écosystèmes des zones humides en Afrique du Sud sont menacés à cause du réchauffement climatique et des activités humaines, a indiqué la ministre des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement, Barbara Creecy.
«En tant que pays pauvre en eau, l’importance de la restauration des zones humides et de l’amélioration des réserves d’eau est vitale», a souligné Mme Creecy dans une tribune, notant qu’il était urgent de sensibiliser aux menaces auxquelles les zones humides sont confrontées.
Notant que l’Afrique du Sud se classe parmi les 30 pays les plus secs au monde, elle a mis l’accent sur l’importance de la restauration des zones humides et de l’amélioration de la qualité et de la quantité de l’eau dans le pays.
«La riche biodiversité de l’Afrique du Sud s’accompagne de la responsabilité de la conserver et de l’utiliser de manière durable», a-t-elle insisté.
Par ailleurs, la ministre a mis l’accent sur la nécessité de respecter les engagements mondiaux relatifs à la biodiversité, au changement climatique et au développement durable, en particulier dans le cadre de la Conférence des parties sur la diversité biologique, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, ainsi que la Convention sur les Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
L’Afrique du Sud compte 28 zones humides d’importance internationale, également connues sous le nom de sites RAMSAR. En novembre 2022, la ville du Cap est devenue la première ville d’Afrique du Sud à être dotée de ce label.