Le climat politique en Algérie s’est récemment tendu avec une série d’arrestations et de limogeages au sein de l’armée, dirigée par le général Saïd Chengriha. Plusieurs officiers et militaires ont été concernés par cette purge, qui intervient dans un contexte marqué par une instabilité politique et économique persistante.
Ces derniers mois, l’Algérie est le théâtre de tensions croissantes, notamment en raison des préparatifs de l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain. Cette vague d’arrestations et de renvois des militaires est en partie liée à ces organisations électorales, avec l’intention de garantir la stabilité et la loyauté au sein de l’armée dans cette période cruciale pour le général Saïd Chengriha et le président Abdelmadjid Tebboune.
Saïd Chengriha, semble ainsi envoyer un signal fort aux dissidents potentiels et à ceux qui pourraient menacer la continuité du régime en place. Cette démonstration de fermeté vise à maintenir l’ordre et la discipline au sein des forces armées, tout en renforçant le contrôle sur les différentes branches de l’Etat en cette période délicate.
Malgré ces actions, les autorités algériennes insistent sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une purge délibérée de l’armée. Cette situation met en lumière les défis auxquels l’Algérie est confrontée alors qu’elle cherche à naviguer à travers les troubles politiques et les pressions sociales.