Après la démission de Jacob Zuma de la présidence sud-africaine, mercredi suite aux fortes pressions de son parti le Congrès National Africain (ANC), l’élection dans la foulée, ce jeudi par le Parlement, du vice-président Cyril Ramaphosa, est un message adressé à l’opinion publique interne aussi bien qu’à l’étranger, que le pays a décidé de tourner définitivement la page Zuma.
Au sein de l’ANC, l’espoir est grand que le futur président réussira à redresser le pays afin de bénéficier à l’Afrique du Sud et sa population. Car en neuf ans de de présidence sous Jacob Zuma, l’Afrique du Sud à fait un plongeon sur quasiment tous les indicateurs financiers et économiques internationaux.
Membre des BRICS, l’Afrique du Sud a été le pays émergent qui a été le plus touché par la dévaluation de sa monnaie sur les marchés internationaux. A son maximum en 2014, le taux d’inflation frôlait les 30%.
Les scandales à répétition du clan Zuma avaient en outre accentué la crise économique et politique qui frappait de plein fouet le pays de Nelson Mandela. Cette situation avait terni l’image du pays en Afrique, autant qu’à l’international.
En annonçant sa démission à la télévisée mercredi, Jacob Zuma a enfin libéré les sud-africains, l’ANC et ouvert la voie au futur président Cyril Ramaphosa de changer les choses.