Des dizaines de personnes soupçonnées de lien avec la tentative de coup d’Etat contre un gouvernement régional du nord-ouest du pays, ont été arrêtés jeudi par les forces de sécurité éthiopiennes.
Dans cette tentative, le chef d’état-major de l’armée éthiopienne ainsi que trois hauts responsables de Bahir Dar, ont été assassinés.
Le Mouvement national amhara (NaMa), un parti ethno-nationaliste d’opposition, a annoncé que des dizaines de ses membres et sympathisants avaient été arrêtés.
« Rien qu’à Addis Abeba, 56 de nos membres et sympathisants ont été arrêtés, tandis que des dizaines d’autres ont aussi été arrêtés en région oromo », située au sud de l’Amhara, a dit Christian Tadese, porte-parole du NaMa.
Ce parti aurait une idéologie proche du chef de la sécurité et des renseignements de la région, accusé d’avoir organisé les attaques. Ce dernier a été tué par la police.
Abera Bayeta, chef du bureau pour la paix et la sécurité de la région Benishangul Gumuz (ouest), a indiqué à l’AFP qu’une centaine d’hommes armés avaient attaqué un village à l’aube, « tuant plus de 50 civils, principalement des femmes et enfants ».
Malgré l’ambitieux programme du Premier ministre Abiy Ahmed, l’Ethiopie reste confrontée à des violences ethniques.