La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 36,4 millions de dollars en faveur du Burkina Faso, pour la mise en œuvre du Projet d’aménagement et de valorisation de la plaine de la Léraba (PAVAL) au bénéfice de populations, en majorité des femmes.
Le projet consiste en la valorisation des eaux du barrage de Niofila, permettant l’irrigation par les sillons (une technique d’irrigation) de 1410 hectares et le développement de chaînes de valeur au niveau de la plaine de la Léraba, indique un communiqué de la BAD.
Son objectif principal est de renforcer la résilience des populations à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’à accroître la production agricole irriguée et de booster la transformation agricole.
Le PAVAL doit contribuer à l’autonomisation effective des femmes à travers l’attribution de 50 % de parcelles aménagées à des femmes et leur sécurisation foncière avec la délivrance d’actes fonciers en leur nom et l’appui à plus de 100 micro-entreprises rurales dirigées par des femmes.
Cofinancé par le Fonds international pour le développement agricole (FIDA), le projet sera exécuté sur cinq ans et touchera environ 50.000 bénéficiaires.
Le PAVAL s’inscrit dans le cadre du Plan national pour le développement économique et social (PNDES 2016-2020) du Burkina Faso et du pilier 2 du document stratégique de la Banque au Burkina Faso (DSP 2017-2021), relatif au développement du secteur agricole pour une croissance inclusive.
Les objectifs du projet cadrent avec deux des cinq objectifs prioritaires ou «High 5» de la Banque: «Nourrir l’Afrique» à l’horizon 2025 et «Améliorer la qualité de vie des populations africaines».