58 personnes ont été tuées en moyenne sur le sol sud-africain en l’espace d’un an, ont rapporté jeudi les forces de l’ordre, qui ont noté que bon nombre de meurtres sont commis par des proches des victimes.
En tout, 21 022 personnes ont été tuées entre avril 2018 et mars dernier, ce qui correspond à une hausse de 1,4 % comparativement à la même période entre 2017 et 2018. « Un très grand nombre de personnes sont assassinées par les gens qu’elles connaissent », a fait remarquer le ministre de la Police, Bheki Cele, devant les élus au Cap. Et d’ajouter qu’afin d’essayer d’en comprendre les causes, le gouvernement a fait appel à des sociologues et des psychologues.
Il sied de signaler que 1 014 victimes étaient des enfants, soit 29 % de plus en rythme annuel. Plus de la moitié de ces assassinats ont eu lieu au cours de week-ends entre 21 heures et 3 heures du matin, sous l’effet de l’alcool et de la drogue dans la majorité des cas.
Au cours des six dernières années, le taux d’assassinats en Afrique du Sud a crû régulièrement. Les meurtres et divers autres crimes, à l’instar des viols, agressions ou vols qualifiés, sont les plus fréquents dans les provinces du Gauteng, du Cap-Occidental et du KwaZulu Natal.