Les alertes de l’Organisation mondiale de la santé sur la pandémie du Covid-19, le nombre de décès en Asie, en Europe, le nombre en crescendo des personnes infectées par le virus, ont obligé la majorité des pays à prendre leurs responsabilités.
Les Etats africains qui étaient plus au moins épargnés, ont ordonné le confinement de leurs populations. Les autorités civiles et militaires sont mobilisées pour veiller au respect strict de l’état d’urgence sanitaire.
Dans le même sillage, les couvre-feux se multiplient partout pour encadrer les déplacements et assurer la sécurité des citoyens.
Pour faire face à ce fléau en Afrique, plusieurs décisions ont été prises : fermeture des frontières, des lignes aériennes, terrestres, ferroviaires, l’interdiction des rassemblements ou regroupements publics, religieux, culturels, sportifs, fermeture également des restaurants, des bars…
Les gouvernements multiplient les verbalisations pour non-respect du confinement jusqu’à l’emprisonnement pour les récidivistes et les fauteurs de troubles dans les villes, les campagnes et sur les réseaux sociaux.
Le continent Africain a dépassé les 1 000 cas, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.
Les pays africains sont pauvres, avec des systèmes sanitaires fragiles, aggravés par les crises humanitaires croissantes.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est inquiétée à plusieurs reprises ces derniers jours d’une poussée de la pandémie sur le continent, dont les systèmes de santé manquent cruellement de moyens.