Un légionnaire français a été « tué au combat » lundi lors d’une opération de lutte contre les groupes armés jihadistes au Mali, a indiqué la présidence française, confirmant ainsi le deuxième décès en quatre jours dans les rangs de la force française Barkhane au Sahel.
Il était engagé « dans une action de harcèlement zonal et « de ratissage contre les groupes armés terroristes », selon un communiqué de l’état-major des armées.
« Prise à partie à courte distance, l’unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes. Au cours de cette action de feu, le 1ère classe Kévin Clément, embarqué à bord d’un véhicule blindé léger, a été grièvement blessé par un tir ennemi », a-t-il précisé.
Touché à la tête, « il a été évacué par hélicoptère vers l’antenne chirurgicale de Gao (nord), où son décès a été constaté ».
Kévin Clément, âgé de 21 ans, était au Mali depuis février. Il était célibataire et sans enfant.
Le président Emmanuel Macron « s’incline avec un profond respect devant le sacrifice du soldat », a indiqué le communiqué du palais présidentiel de l’Elysée. « Il tient à exprimer à nouveau son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel » ainsi que le « soutien de la France aux pays du G5 Sahel » (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso).
« Ce lourd tribut payé par la Légion étrangère n’entame ni sa détermination ni son efficacité. Elle poursuit sa mission, à la manière de ses Anciens », a indiqué pour sa part la ministre des Armées Florence Parly.
« Aux côtés de leurs frères d’armes français, européens et sahéliens, la lutte contre le terrorisme continue », a-t-elle ajouté dans un communiqué distinct, en adressant ses « condoléances » à la famille et aux proches du légionnaire.