La sécurité des Français au Sahel sera renforcée après l’attaque qui a fait huit morts, dont six humanitaires français, dimanche au Niger, a annoncé mardi le président français Emmanuel Macron.
« Une attaque manifestement terroriste » pour le chef de l’Etat français, « un crime odieux » pour le Premier ministre Jean Castex qui a également évoqué une « lâcheté difficilement descriptible ».
« Nous mettons tout en œuvre pour soutenir les familles des victimes et répondre à l’attaque qui a coûté la vie à six de nos compatriotes et à deux Nigériens », a également assuré Emmanuel Macron. « Membres de l’ONG Acted, ces six jeunes témoignaient d’un engagement remarquable pour les populations », a-t-il ajouté.
La France dispose d’une force de frappe constituée de 5100 militaires dans le cadre de l’opération Barkhane ainsi que de la nouvelle force européenne Takuba, pour combattre les islamistes des groupes terroristes jihadistes au Sahel.
Depuis quelques années, le Sahel connait une recrudescence des activités des groupes ou des éléments affiliés aux organisations jihadistes ou des bandes criminelles organisées soutenues par certains pays de la région ou de l’étranger.