Les militants environnementaux sud-africains ont averti que la décision du gouvernement de renforcer la capacité de production d’électricité nucléaire est «mauvaise pour la démocratie», mettra en péril la santé des citoyens et créera un fardeau de déchets nucléaires pour les générations futures.
Cette réaction intervient suite à la publication d’un document de consultation de l’Autorité nationale sud-africaine d’énergie (Nersa) dévoilant la détermination du ministre des Ressources minérales et énergétiques, Gwede Mantashe, d’acquérir une capacité de production de 2.500 MW issue de l’énergie nucléaire.
L’Afrique du Sud fait face actuellement à des délestages électriques fréquents, principalement dus à la baisse des performances des centrales au charbon depuis 2008 et à une dépendance excessive aux turbines à gaz à cycle ouvert.