La France a condamné, mercredi, avec « la plus grande fermeté » l’attaque contre une école et l’enlèvement de plusieurs centaines d’élèves au nord du Nigeria, revendiqués par Boko Haram, ainsi que l’attaque menée par ce groupe terroriste dans la localité de Toumour au Niger, faisant plusieurs victimes civiles.
La France « appelle à libération immédiate et sans condition des élèves enlevés au Nigeria », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, rappelant que les attaques contre les écoles constituent une « violation grave » des droits de l’Homme.
Les responsables de ces attaques devront être identifiés et répondre de leurs actes, a souligné la porte-parole, qui a renouvelé le soutien de son pays au Nigeria et au Niger ainsi qu’aux autres pays du Bassin du Lac Tchad dans leurs efforts de lutte contre le terrorisme et pour la stabilisation de la région.
Le groupe terroriste Boko Haram a revendiqué, mardi, l’enlèvement de centaines de lycéens dans le nord-ouest du Nigeria, région éloignée de son fief.
Au moins 333 adolescents sont toujours officiellement portés disparus depuis l’attaque de leur pensionnat à Kankara dans l’Etat de Katsina (nord-ouest), dans la nuit de vendredi à samedi, selon les autorités locales.
Boko Haram avait revendiqué également l’attaque ce weekend sur un village près de Diffa, au Niger voisin, où au moins 28 personnes ont été tuées, la plupart brûlées vives.