La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont signé, lundi dernier à Abidjan, une convention de partenariat qui a pour objectif de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la de lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
La convention a été signée par le président de la Haute Autorité pour la bonne gouvernance, N’golo Coulibaly, et le contrôleur général d’Etat de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte la corruption (ASCE-LC) du Burkina Faso, Luc Marius Ibriga.
Il s’agit de créer les conditions d’une meilleure coopération entre les deux institutions en vue de prévenir, détecter, enquêter et combattre efficacement la corruption dans ses manifestations transfrontalières.
«La lutte contre la corruption s’inscrit aujourd’hui comme une priorité dans toutes les politiques de développement de nos différents Etats. Ce que nous voudrions, c’est que dorénavant, même en passant la frontière, celui qui a commis des actes de corruption ou détourné des deniers publics, etc., ne puisse pas se sentir à l’abri en passant tout simplement une frontière», a dit N’golo Coulibaly.
L’objectif final est que tous les pays de la sous-région, voire au-delà, mutualisent leurs efforts dans ce sens, a-t-il souligné.
Rappelant que «les corrupteurs et les corrompus se jouent des frontières, Luc Marius Ibriga a affirmé de son côté, qu’il est important que nos agences de lutte contre la corruption se donnent la main pour véritablement faire en sorte d’éviter que le fruit de la corruption ne puisse traverser les frontières et se trouver ainsi en lieu sûr. Il faudrait chacun de nos pays soit un risque pour le fruit de la corruption».