Selon le dernier rapport du Fonds Monétaire International (FMI), les dettes des entreprises publiques et étatiques algériennes ont dépassé les 42 milliards de dollars depuis la fin 2020.
« La dette des entreprises publiques non financières est élevée », déplore le FMI dans ce rapport datant de décembre concernant les consultations de 2021 au titre de l’article IV avec l’Algérie.
D’après les estimations des services du FMI, cette dette, dont le montant ne cesse de battre des records vertigineux, représentait 29 % du PIB à la fin de 2020.
Les deux-tiers environ de cette dette, qui représente un véritable fardeau empêchant le pays de se développer et de se stabiliser financièrement, sont garantis par l’Etat, et les entreprises publiques doivent recevoir régulièrement une aide publique, déplore l’institution de Bretton Woods dans ce document cité par les médias locaux.
Le FMI a demandé, par ailleurs, aux autorités algériennes d’améliorer « l’information financière et la transparence des entreprises publiques, publier un rapport de synthèse sur leurs résultats financiers et renforcer leur suivi afin de mieux gérer les risques budgétaires ».
Le FMI s’est également déclaré « inquiet » au sujet de la gestion des investissements publics en Algérie.